Roland Romeyer a clairement décidé de changer la politique budgétaire de l’AS Saint-Etienne en fixant une grille des salaires que les joueurs doivent accepter impérativement. Mais malgré ces efforts faits sur de nombreux postes, l’ASSE n’est toujours pas arrivée à équilibrer recettes et dépenses comme le confie le dirigeant stéphanois dans le Progrès. Cependant, Romeyer va continuer dans cette voie, et notamment en réduisant la masse salariale.
« Actuellement, nos recettes sont encore inférieures aux dépenses. Cela s’est aggravé depuis que j’ai pris la tête du club, notamment à cause de la suppression du droit à l’image (- 3ME par saison) et des frais de police qu’on ne payait pas avant (entre 1,5 et 1,8ME par saison). Ce que je veux, c’est parvenir à équilibrer mon budget prévisionnel indépendamment des transferts de joueurs. Cela passe par des ressources supplémentaires : le sponsoring, la billetterie, le marchandising, le marketing. Nous avons une marque exceptionnelle qui n’est utilisée qu’à 30 ou 40 % de son potentiel. En parallèle, il va falloir encore baisser la masse salariale. Elle est déjà passée de 31 millions d’euros à 17. Je souhaite la ramener à 15. On ne dépense pas l’argent qu’on n’a pas. Je ne modifierai d’ailleurs jamais ce que j’ai mis en place, et ce, quelle que soit la compétition dans laquelle nous serons engagés », a prévenu le responsable de l’AS Saint-Etienne, décidé à maintenir financièrement le cap, en espérant que les résultats sportifs resteront à un niveau suffisant pour remplir Geoffroy-Guichard et donc remplir les caisses du club.