Il y a quelqu'un qui a aimé ASSE-OM, c'est le Sphinx

Il y a quelqu'un qui a aimé ASSE-OM, c'est le Sphinx

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De l’avis général des observateurs « neutres », la rencontre entre l’AS Saint-Etienne et l’Olympique de Marseille a été loin d’atteindre les sommets que l’on pouvait attendre compte tenu du classement des deux formations. Et même si l’égalisation finale de Brandao a mis un piment dans cette rencontre, la déception était grande devant le spectacle proposé par les deux formations. Pourtant, dans le Progrès, Robert Herbin, qui il est vrai n’est pas totalement neutre, avoue qu’il a aimé cet ASSE-OM.

« Le match fut assez fermé même si les Verts ont exercé une certaine pression d’entrée, ont eu plus d’occasions de marquer, avant que les Marseillais se ressaisissent. Il y avait un souci, de part et d’autre, de ne pas se rendre vulnérable. On jouait un peu sur la pointe des pieds. C’était très serré. On sentait une grande vigilance, une belle solidarité des deux côtés. Les erreurs individuelles de placement, qui sont parfois grossières, n’ont pas existé justement parce que les deux formations affichaient une belle solidarité. Ce match m’a bien plu entre deux équipes très proches- comme le souligne d’ailleurs le résultat- avec peut-être des arguments différents. Après l’ouverture du score, les Stéphanois ont bien réagi. L’égalisation était quasiment inespérée. Brandao est tout de même un guerrier efficace ! », a concédé l’ancien entraîneur emblématique de l’ASSE, qui n’a donc pas regretté sa soirée de dimanche.