Suspendu pour onze matches, soit jusqu’à la fin de l’actuelle saison, Valentin Eysseric avait d’ores et déjà prévenu qu’il ne ferait pas appel de la décision de la commission de discipline de la LFP. Auteur d’un tacle qui a envoyé Jérémy Clément à l’hôpital et éloignera des terrains le milieu de l’ASSE pour plusieurs mois, Eysseric a commenté sobrement sa sanction, avant d’évoquer sa rencontre avec Clément mardi.
« Je n’ai pas de sentiment particulier à avoir. C’est leur choix, leur décision. Je n’ai rien à faire à part assumer ma faute. Je m’attendais à une telle sanction. Ce n’est pas une surprise, même si c’est sûr que ça va me faire bizarre de voir mes potes jouer sans moi », a reconnu Valentin Eysseric, dans Le Parisien, avant de revenir sur sa visite restée discrète, à Jérémy Clément, mardi dernier à l’hôpital. Le voir m’a remis d’aplomb. « Je n’étais vraiment pas bien depuis samedi, même si j’avais été rassuré lorsque je l’avais eu téléphone dimanche. On a beaucoup parlé, presque tout l’après-midi. Il m’a dit qu’il y avait plus grave dans la vie. Il a deux enfants, il relativise beaucoup. J’avais vraiment besoin de le voir. Et lui aussi, même si mon geste ne s’excuse pas. C’est un gentleman. C’est une « chance pour moi ». Il n’a pas l’air rancunier alors qu’il a vécu quelque chose d’éprouvant. Il doit pourtant l’être un peu car je lui ai gâché sa fin de saison. »