Les incidents de dimanche soir à Geoffroy-Guichard vont donner lieu à une réunion entre la Préfecture et l'AS Saint-Etienne, car du côté des instances administratives on veut recadrer les dirigeants des Verts suite au match contre le PSG.
Il n’y a pas de fumée sans feu, mais pourtant dimanche soir dans le Chaudron il y avait de la fumée et du feu, les Ultras stéphanois ayant décidé de frapper fort à l’occasion du match ASSE-PSG. Mais si le spectacle était beau, les autorités sportives et administratives n’ont pas apprécié. Résultat, la LFP a déjà décidé de fermer Geoffroy-Guichard à titre conservatoire, tandis que du côté de la Préfecture on n’apprécie pas que l’on puisse croire que rien n’a été fait en matière de force de l’ordre pour éviter cela, tandis que les dirigeants de l’AS Saint-Etienne affirment avoir tout fait de leur côté pour éviter les débordements incroyables vus sur une vidéo.
Alors, le Préfet de la Loire a remis les pendules à l’heure, rappelant au passage que la sécurisation de ce match avait exigé la présence d’un hélicoptère, d’un engin lanceur d’eau, mais également de deux unités de policiers mobiles supplémentaires, tout cela en plus du dispositif habituel. Une opération qui a un coût. « Pour cette rencontre, la préfecture disposait du renfort de deux unités de forces mobiles, d'un engin lanceur d'eau et d'un hélicoptère, en plus des effectifs locaux. Ce dispositif correspond à celui des matchs sensibles. La priorité des forces de l'ordre est la sécurité extérieure du stade et la protection des personnes notamment pour éviter tout contact et tout heurt entre supporters ultras des deux clubs, en assurant en particulier la sécurité des arrivées et des départs. Compte tenu de la tension qui n'a cessé de monter entre les tribunes "visiteurs" et les "Magic" et en accord avec les représentants du club, les forces de l'ordre ont été disposées entre ces deux tribunes pour éviter tout contact physique entre les uns et les autres. S'ils ont réussi à éviter tout contact avec les spectateurs, ils n'ont pas pu éviter les affrontements entre les stadiers parisiens et stéphanois. C'est encore l'intervention des forces de l'ordre qui a évité, en fin de match, que les spectateurs et les stadiers parisiens descendus de leurs cars s'en prennent aux stadiers stéphanois. Le contrôle des entrées, la fouille des supporters et la sécurité à l'intérieur du stade incombent au club. Une vidéo montre clairement que le dispositif mis en place s'est fait déborder par un certain nombre d'ultras, aussi ce phénomène concerne La Tribune Snella où les débordements ont été moindres », précise la préfecture de la Loire, qui se réunira jeudi avec les responsables de l’AS Saint-Etienne afin de clarifier les choses et laver un peu de linge sale en famille et loin des regards.