ASSE ‍: Avec Peak 6, les Verts vont révolutionner la L1 promet Caïazzo

ASSE : Avec Peak 6, les Verts vont révolutionner la L1 promet Caïazzo

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Comme annoncé mardi, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont entamé des négociations exclusives avec Peak6 pour le rachat de l’AS Saint-Etienne.

Et ce n’est pas un hasard si le fonds d’investissement américain a séduit les dirigeants stéphanois. « Si nous les avons choisis, c'est qu'il y a de l'ambition ! Ils souhaitent faire de l'ASSE leur vaisseau-amiral, leur joyau, s’est réjoui Caïazzo sur RMC. En France, on parle d'un Big Four. Le groupe Peak6 souhaite que l'AS Saint-Etienne intègre cela. Que ça devienne un Big Five. » Pour cela, le repreneur envisage de mettre en place un projet similaire à celui de Red Bull, avec des clubs satellites.

« C’est la modernité qui veut ça. A partir du moment où on nous dit que l’AS Saint-Etienne sera le club joyau, c’est ce projet-là qui nous a intéressés, a commenté le président du conseil de surveillance. Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir de l’AS Saint-Etienne. La question, c’est comment aller plus loin ? Ce qui est sûr, c’est que nos amis américains ne viennent pas pour faire exactement la même chose que nous. » C’est effectivement le message transmis par Jérôme de Bontin, ancien patron de l’AS Monaco (2008-2009), et qui devrait prendre les commandes de l’ASSE sous l'ère américaine.

Peak6 va moderniser l’ASSE

« A l’époque, on s’entendait très bien. J’ai senti quelqu’un de très rigoureux et professionnel. Mais ce que je regarde, c’est que quand on a une discussion sur le football moderne, on partage les mêmes points de vue : l’ambition, la vision internationale, l’utilisation des nouvelles méthodes, a cité Caïazzo. Il y a une école moderne du football. L’ASSE était dans une école un peu old-school. Mais si vous voulez être compétitif, il faut être aussi dans la modernité du football. »

« On n’a pas envie que Saint-Etienne soit dans la deuxième division du football européen. Il faut que notre club soit au plus haut niveau possible. Et ça demande des moyens financiers que Roland Romeyer et moi nous n’avons pas », a conclu le futur ex-président, qui fait passer l’intérêt des Verts avec sa propre situation.