Gillot ‍: «Il ne faut pas dramatiser»

Gillot : «Il ne faut pas dramatiser»

Jacques Beyrand

Le coach sochalien espère que ses hommes ne seront pas rattrapés par la pression lors du match de la peur contre Le Havre, samedi.

Le FC Sochaux-Montbéliard aurait souhaité fêter ses 80 ans dans un autre contexte. Samedi, le club doubiste, avant-dernier de Ligue 1, accueille en effet le nouveau porteur de la lanterne rouge, Le Havre. Un match de la peur que Francis Gillot redoute quelque peu, même s’il espère que l’enjeu ne prendra pas le pas sur le jeu de son équipe. « Cette rencontre n’est pas plus importante que cela vu le nombre de matches qu’il reste à jouer derrière. Je vais même vous dire que si l’on perd Le Havre et que l’on gagne les cinq autres derrière, je prends, plaisante le coach sochalien dans les colonnes du Pays, avant de redevenir sérieux. Il ne faut pas dramatiser ces matches-là. J’ai vécu une situation similaire à Lens et c’était bien pire. Cette saison-là, nous recevions Niort à Bollaert devant 40 000 personnes et le perdant était assuré de descendre. On avait pris un but dans les dix premières minutes de jeu avant de gagner (3-1). Je ne veux pas que mes joueurs aient la pression. Même si c’est important de bien négocier ce type de rencontres entre concurrents directs et on le sait. J’espère qu’on va débuter contre Le Havre. Cette fois, il est temps ! »