Rennes ‍: Tu signes ou tu pars, Beye menace ses joueurs

Rennes : Tu signes ou tu pars, Beye menace ses joueurs

Prolongé pour la saison prochaine, Habib Beye veut s’appuyer sur un groupe totalement impliqué dans le projet. L’entraîneur du Stade Rennais ne suppliera aucun joueur hésitant sur son avenir.

Avant le déplacement à Marseille samedi pour la dernière journée de Ligue 1, Habib Beye se projette déjà sur la saison prochaine. L’entraîneur de Rennes, prolongé d’une année grâce au maintien obtenu, a identifié les cadres à conserver dans son effectif. Une liste où le nom du capitaine Adrien Truffert figure en tête.

Beye ouvre grand la porte

« Il est la priorité ultime pour que le club et le coach que je suis, a avoué l’ancien latéral droit. Je passe mon temps à lui parler, à lui faire des sourires, à lui dire qu'il correspond parfaitement à l'identité du Stade Rennais. » Certes, Habib Beye se démène pour convaincre son latéral gauche sous contrat jusqu’en 2026. Mais le technicien n’ira pas jusqu’à le supplier. Sa politique est claire : aucun joueur hésitant ne sera retenu.

« J’ai une vision très précise de l’avenir du Stade Rennais, et de l’entraîneur que je suis au Stade Rennais. C’est de considérer aujourd’hui que le Stade Rennais ne se mettra plus à genou devant des joueurs qui ont éventuellement des velléités de départ, a prévenu le coach des Rouge et Noir. La porte sera grande ouverte. Et que les joueurs qui resteront au Stade Rennais sont des joueurs qui seront à 200% dans le projet. Tous ceux qui seront dans des "ça dépend", ils seront amenés à être soit mis sous concurrence, soit la porte sera ouverte. »

« Tous les joueurs qui seront au Stade Rennais la saison prochaine seront des joueurs souhaités, qui ont envie d’être dans ce projet à 200%. Tous ceux qui seront dans des entre-deux, ils seront amenés à voir ce qu’il peut se passer ailleurs. Mais ils ne seront pas une priorité pour le club. Et ça c’est très clair, c’est affiché par le propriétaire, et ce sera défendu par le coach comme je l’ai fait jusqu’à maintenant », a insisté Habib Beye, réticent à l'idée de travailler avec des éléments à moitié concernés.