Cessez de nous taper dessus réclame Rennes

Cessez de nous taper dessus réclame Rennes

Photo Icon Sport

A six points devant la zone de relégation, le Stade Rennais (16ème) n’a pas de véritable objectif en championnat, si ce n’est le maintien en Ligue 1. Le club breton est en effet tombé dans l’anonymat et au classement aussi vite que les mauvais résultats se sont accumulés. Et ce malgré le départ de Frédéric Antonetti l’été dernier au profit de Philippe Montanier, dont le projet de jeu avait tout pour redresser une formation critiquée pour son manque d’animation offensive. Et les critiques n’épargnent pas non plus la direction rennaise, pas plus que son riche propriétaire François Pinault à qui l’on reproche son manque d’investissement financier. Autant de commentaires injustifiés aux yeux de Philippe Montanier.

« Je suis surpris par le traitement des médias nationaux. Ce que je lis ne correspond pas à la réalité, a regretté l’entraîneur des Rouge et Noir sur le site officiel du club. On parle d’une mauvaise ambiance, mais je trouve que c’est le contraire. Au quotidien, je vois des salariés investis et attachés à leur club. Ils nous aident beaucoup. J’ai également lu que j’étais en conflit avec Jean-Luc Buisine (responsable de la cellule de recrutement). C’est complètement faux. J’apprécie l’homme et le professionnel. En plus, Jean-Luc est Normand comme moi et on n’est pas nombreux au club ! Concernant les propos tenus sur l’actionnaire, je les trouve injustes. Dans l’histoire du club, il a eu un avant et un après, Monsieur Pinault. La famille Pinault a beaucoup investi ces dernières années. On peut encore l’observer durant ce mercato. On démarre un nouveau cycle, on est dans une période de transition qui est plus difficile que prévue, mais on va l’assumer. Je le redis une nouvelle fois : ce que j’ai lu ne correspond pas à la réalité. Ce n’est que mon opinion qui ne vaut pas plus qu’une autre. Mais elle ne vaut pas moins non plus. » Pour rappel, le Stade Rennais s’est sensiblement renforcé cet hiver avec les arrivées d’Ola Toivonen, Kamil Grosicki et surtout Paul-Georges Ntep.