Adrien Rabiot a quitté le PSG il y a six ans, mais le conflit juridique est toujours en cours après la fin d’histoire douloureuse vécue par l’international français dans son club formateur.
Adrien Rabiot et le Paris Saint-Germain, l’histoire n’est toujours pas définitivement terminée. Sportivement, c’est évidemment le cas puisque l’international français a quitté le PSG il y a six ans et a depuis porté les maillots de la Juventus Turin et maintenant de l’Olympique de Marseille. Mais comme révélé par L’Equipe, le conflit juridique est toujours en cours entre le clan Rabiot et le PSG, alors que le joueur estime avoir vécu « une fin de contrat infernale » dans son club formateur. Rabiot assure qu'il a été forcé à partir, en étant mis au placard à partir de décembre 2018 tandis qu’en début d’année 2019, ses primes d’éthique lui ont été retirées.
INFO L'ÉQUIPE. Après avoir quitté le PSG il y a six ans, Adrien Rabiot avait saisi les Prud'hommes. Devant la cour d'appel, Adrien Rabiot demande la requalification de son contrat avec le PSG en CDI.
— L'ÉQUIPE (@lequipe) May 7, 2025
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Adrien Rabiot réclame aujourd’hui les primes en question devant la cour d’appel de Paris. Le joueur, conseillé par Me Romuald Palao, a « affiné sa stratégie judiciaire » comme le rapporte le quotidien national. Au contraire de Hatem Ben Arfa il y a quelques années, Adrien Rabiot ne réclame pas de préjudice sur le fondement de harcèlement moral. Le joueur de l’Olympique de Marseille et ses conseillers ont été sur un autre terrain, « celui de la requalification de son contrat en CDI ».
Une réponse de la justice le 19 juin prochain
Le journaliste Marc Leplongeon détaille : « L'idée peut paraître un peu saugrenue dans le football, alors que les joueurs sont habitués à enchaîner des contrats rémunérateurs mais de courte durée. Elle n'est pourtant pas nouvelle et a déjà abouti en jurisprudence » explique notre confrère, s’appuyant sur l’exemple du rugbyman argentin Patricio Albacete, qui a obtenu gain de cause aux Prud’homme dans le cadre d’un conflit avec son ancien club du Stade Toulousain. « Il affirme qu'il avait vocation à occuper son poste durablement et que son emploi a un caractère permanent. Le débat est très juridique et porte sur un ensemble de règles qui autorisent normalement les clubs sportifs, eu égard à leur activité, à empiler les CDD » ajoute le journaliste de L’Equipe.
Le Paris Saint-Germain a été contacté par L’Equipe pour répondre à cette contre-attaque du clan Rabiot, mais Me Benjamin Louzier, l’avocat du club de la capitale, n’a pas souhaité faire le moindre commentaire. On saura très vite si la stratégie du clan Rabiot portera ses fruits puisque l’arrêt de la cour d’appel de Paris sera rendu le 19 juin prochain.