PSG ‍: Neymar pour 32ME, l'accusé se défend

PSG : Neymar pour 32ME, l'accusé se défend

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Une étude du Centre International d'Etude du Sport a valorisé le transfert de Neymar à 32ME. Certains se sont étouffés en voyant ce résultat totalement improbable et grotesque.

Souvent cité pour ses études sur la valeur des joueurs, des centres de formation, des clubs, le CIES, basé en Suisse, a fait bondir le monde du football en délivrant ses estimations les plus récentes sur les transferts des joueurs. C’est surtout la valeur de Neymar, estimée à 32ME, qui a fait tousser, car il est clair que la star brésilienne du Paris Saint-Germain vaut bien plus que cela s’il devait être transféré au prochain mercato. Et même si Neymar ne vaut plus 222ME, le prix payé par le PSG pour le faire venir du Barça en 2019, ces 32ME sont une blague. Interrogé par Le Parisien, Pierre Rondeau estime qu’on touche là les limites d’estimations faites uniquement pas des algorithmes qui ne tiennent pas compte de tout. « Je ne remets pas en cause la robustesse de cet algorithme. Mais le football n’est pas un marché commun. Il existe une segmentation entre les footballeurs et les superstars comme Neymar. On prend en considération la valeur sportive mais aussi l’extrasportif. Et ce marché précis reste irrationnel, imprévisible. Les stars sont rares, déconnectées du marché classique », explique l’économiste du sport.

Conscient que ces chiffres risquaient de ridiculiser le Centre International d’Etude du Sport, le directeur de cet institut a tenu à rappeler les limites des estimations faites, et notamment de celle de 32ME pour Neymar, même s’il tente de justifier ce résultat. « Nous prenons en compte les statistiques depuis deux ans. Il joue très peu depuis janvier 2019. Son âge avance, son contrat ne dure plus que dix-huit mois. Il est dans une zone où sa valeur baisse beaucoup. Notre modèle utilise des faits objectifs pour un modèle scientifique. Mais ce modèle ne voit pas que c’est Neymar, son potentiel », avoue Raffaele Poli, histoire de faire tomber la polémique sur le sérieux du CIES.