PSG ‍: Le Qatar et le PSG, aucun divorce n'est dans les tuyaux

PSG : Le Qatar et le PSG, aucun divorce n'est dans les tuyaux

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Tandis que le Paris Saint-Germain va franchir sans souci l'obstacle du fair-play financier puisque le club de la capitale va répondre aux exigences de l'UEFA en vendant pour 50ME d'ici ce samedi minuit, un bruit de fond habituel revient sur le devant de la scène. A savoir que le Qatar pourrait larguer le PSG une fois que la Coupe du Monde 2022 aura été jouée. Une version des faits balayée d'un revers de la main par Pascal Boniface, spécialiste en géopolitique et en football souvent vu sur les plateaux de télé. Pour l'auteur de nombreux ouvrages sur ce sujet, le départ du Qatar est totalement inenvisageable et sur le site Canal-Supporters.com il explique pourquoi.

« On peut faire juste une démonstration très simple : qui connaissait le Qatar avant 2011 ? En France, seuls les spécialistes de la géopolitique du Golfe Arabo-Persique et les spécialistes du gaz. Qui connaît le Qatar aujourd’hui ? Tout le monde. Donc l’achat du PSG pour un prix que l’on peut estimer raisonnable, par rapport au budget du Qatar ou par rapport à son budget de défense par exemple a fait qu’aujourd’hui le Qatar est un point sur la carte, fait remarquer Pascal Boniface, qui estime, sur CS, que le pays gazier va donc continuer encore très longtemps à miser sur le Paris Saint-Germain. Moi, j’ai toujours fait une différence entre l’investissement de Rybolovlev à Monaco et l’investissement du Qatar au PSG. Rybolovlev c’est une décision individuelle, d’une personne, qui peut changer d’avis s’il divorce, si ça ne lui plait pas. Là pour le Qatar c’est une décision étatique (...) Et en plus une fois encore, même si cela a des coûts importants, en termes de publicité, en termes de notoriété, c’est des coûts extrêmement faibles pour un pays comme le Qatar. Donc le fait de partir serait par ailleurs considéré comme un échec, et comme quelque chose de négatif. Donc le Qatar ne peut que continuer. Quand vous voyez par un exemple qu’un pays comme le Rwanda qui a des problèmes d’images aussi, va investir pour être présent sur le maillot d’Arsenal, on voit que la diplomatie sportive a des beaux jours devant elle. »