PSG ‍: La France derrière Paris, Carine Galli en rigole encore

PSG : La France derrière Paris, Carine Galli en rigole encore

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La présence du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions suscite bien des réactions, et pas toutes positives. Pour Carine Galli, c'est normal.

Quand on se souvient que la qualification de l’équipe de France pour la finale du Mondial 2018 en Russie suscitait des débats dans notre pays, notamment sur la qualité de jeu, il est évident que la présence du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions provoque également des commentaires pas tous positifs. Face à ceux qui voudraient que toute la France soit derrière le PSG, ce qui est évidemment mal connaître le monde du football et des supporters, Carine Galli se veut pragmatique. La journaliste rappelle, sur la chaîne L’Equipe, que Paris étant la capitale de la France et bénéficiant de fonds qataris, il est évident qu’il est totalement impossible que le champion de France soit soutenu à 100% surtout dans un pays où le Jacobinisme agace.

Pour Carine Galli, il ne faut donc plus croire au Père Noël. « La France unie derrière le PSG ? Non ! La réalité, c’est qu’il y a des rivalités. Le PSG est énormément aimé en France, mais il est aussi énormément détesté. Car c’est le club de la capitale. Il y a des gens qui sont envieux. Quand tu fais partie d’un club qui ne peut pas rivaliser avec le PSG, et bien tu ne rêves que d’une seule chose, c’est d’avoir les mêmes moyens que le PSG. Donc forcément, ça continue d’entretenir cette rivalité (...) Même s’ils aiment beaucoup Bernard Tapie, les supporters marseillais ne sont pas d’accord avec lui. La France ne va pas devenir parisienne dimanche soir. Il y a énormément de supporters du PSG à travers la France, ce qui n’était pas le cas avant, et là, c’est vrai. Car c’est le club dominant, c’est le club qui a des joueurs qui font rêver comme Neymar et Mbappé. La France ne sera pas derrière le PSG, c’est comme ça. La dernière fois qu’un club français a été en finale, c’était l’OM en 2018 contre l’Atlético de Madrid, et toute la France n’était pas derrière Marseille », rappelle, à juste titre, la journaliste.