PSG ‍: L’irréprochable Rabiot victime de harcèlement, c’est inacceptable

PSG : L’irréprochable Rabiot victime de harcèlement, c’est inacceptable

Photo Icon Sport

Même si l’entraîneur Thomas Tuchel envisage de le réintégrer, Adrien Rabiot a peu de chances de porter à nouveau le maillot du Paris Saint-Germain.

Le milieu de terrain, qui refuse de prolonger alors que son contrat expire en juin prochain, a provoqué la colère de ses supérieurs. D’où sa mise à l’écart décidée par la direction qui souhaite le transférer dès cet hiver. Si la situation semble désormais courante dans le football moderne, certains observateurs comme Vikash Dhorasoo condamnent la décision du club francilien.

« Je ne comprends même pas pourquoi Adrien Rabiot a été écarté. Dans un autre métier, ça s’appelle mettre quelqu’un au placard. Je ne pense vraiment pas que ce soit même autorisé, et, pour moi, cette décision peut être assimilée à du harcèlement psychologique. Cela porte atteinte à l’intégrité de la personne », a dénoncé le consultant dans les colonnes du Parisien.

Dhorasoo choisit le camp Rabiot

« Et puis c’est dommage, le PSG a un joueur, il va le payer et le laisser à la maison au lieu de l’utiliser, alors qu’il est très bon, s’est étonné l’ancien joueur du PSG. Adrien Rabiot met en danger tout un système. Le football fonctionne sur les transferts. Si les joueurs partent en fin de contrat, alors il n’y a plus de système. Mais il a le droit d’aller au bout d’un contrat. On ne peut lui faire aucun reproche, à part s’il est mauvais. » Pourtant, le Parc des Princes ne se gêne pas pour le siffler.

« Les supporters peuvent le trouver ingrat avec ce choix, mais ce n’est pas marqué dans les règlements du football qu’un joueur doit avoir de la gratitude pour son club. Cette histoire, c’est celle d’un patron face à un salarié, a résumé Dhorasoo. J’ai été joueur de foot, je ne serai jamais un patron, je serai toujours du côté du salarié. Evidemment je défends bec et ongles Adrien, et je l’encourage. » Rabiot aura effectivement besoin de soutien s’il reste à Paris jusqu’en juin prochain.