On ne le savait pas, mais on l'a compris cette semaine, le rôle de vice-capitaine du Paris Saint-Germain est très important. Mais Presnel Kimpembe est allé trop loin, et ses dirigeants lui ont mis un coup de règle sur les doigts.
Ces derniers jours, la température a grimpé du côté du Camp des Loges, tout cela sur un sujet que l’on pensait anecdotique, à savoir le rôle de vice-capitaine du Paris Saint-Germain. Lundi, en Coupe de France, c’est Kylian Mbappé qui a porté le brassard en l’absence de Marquinhos au coup d’envoi et Christophe Galtier avait indiqué que l’attaquant avait ce rôle depuis le début de la saison, et que cela avait été discuté en interne. Visiblement mécontent, Presnel Kimpembé avait vivement répondu via les réseaux sociaux, expliquant ne pas avoir été informé qu’il n’était plus vice-capitaine du PSG. Une broutille qui a poussé l’entraîneur parisien à faire son mea-culpa en conférence de presse, admettant s’être trompé dans sa communication, même s’il a reconnu ne pas avoir totalement apprécié que le défenseur passe par les réseaux sociaux pour faire part de son mécontentement. Mais cela ne s’est pas arrêté là.
Galtier et Campos ont coincé Kimpembe pour une explication
— Presnel Kimpembe (@kimpembe_3) January 24, 2023
Christophe Galtier et Luis Campos ont en effet tenu à marquer le coup afin que Presnel Kimpembe ne croit pas que tout est permis, surtout à quelques jours du match aller de Ligue des champions contre le Bayern Munich au Parc des Princes. Et selon L’Equipe, le défenseur formé au PSG a eu droit à une explication de texte de la part de ses dirigeants. « Est-ce que tu aimerais qu’en cas de mauvaise passe, on te cible en conférence de presse ? », ont lancé Galtier et Campos à Kimpembe. A l'heure où l'avenir du plus titi des joueurs actuels du Paris Saint-Germain n'est pas certain, son départ ayant même été récemment évoqué dans le cadre d'une concurrence exacerbée dans le secteur défensif, ce genre de petite leçon démontre que les temps ont changé au sein du club de la capitale où l'on évoquait souvent la République des joueurs.