Pastore, « ‍une honte ‍» qui fait perdre le PSG pour Ménès

Pastore, « une honte » qui fait perdre le PSG pour Ménès

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Laurent Blanc a beau insister en donnant un maximum de temps de jeu à Javier Pastore, titulaire dimanche dernier contre Lyon et entré à l’heure de jeu mercredi face à Evian, cela ne fonctionne pas. Le milieu de terrain argentin est toujours aussi peu décisif, et continue à se montrer bien en-deçà du niveau de ses coéquipiers. En Haute-Savoie, l’ancien joueur de Palerme a même fait couler son équipe, n’hésite pas à allumer Pierre Ménès, pour qui cette défaite est parfaitement résumée par la prestation de l’Argentin, qui a en plus coûté cher sur le plan défensif. 

« Après 36 matchs d'invincibilité, Paris est tombé. Un revers qui tient à deux choses : d'abord l'excellente prestation des hommes de Dupraz - surtout en deuxième mi-temps -, mais aussi et surtout à la maladresse des Parisiens. Le PSG a en effet raté trois énormes occasions : la première de la tête par Cavani, la deuxième par Ménez à un mètre du but vide, la troisième par Pastore, dont on va reparler. Et puis une fois de plus, Laurent Blanc a opéré un coaching décisif. Malheureusement pour lui, dans le mauvais sens. Car l'entrée de Pastore a précipité Paris dans l'abîme. Sa prestation se résume en un mot : une honte. C'est lui qui perd le ballon sur un crochet tout en dilettantisme qui mène à l'ouverture du score d'Evian. Et c'est encore lui qui fait cette tête toute molle dans les bras du gardien savoyard alors qu'Ibra l'avait servi à la perfection à 3 mètres du but. Ce garçon a un joli toucher de balle et du talent, mais quand il rentre à 0-0, c'est à lui de montrer qu'il peut être titulaire dans cette équipe. Or, il a surtout montré qu'il méritait de s'asseoir tout au bout du banc, voire dans la tribune », a balancé le consultant de Canal + sur son blog. Une manière de dire sans ménagement que Javier Pastore a suffisamment eu sa chance, et qu’un départ dès cet hiver ou à la fin de la saison, pourrait bien ne pas être vu d’un mauvais œil par Laurent Blanc, qui a reconnu n’avoir besoin que d’un joueur… un milieu de terrain.