Paris, c’est du solide (Février 2009)

Paris, c’est du solide (Février 2009)

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Le PSG s’est imposé 3-1 à Wolfsburg, confirmant le résultat du match aller (2-0) et empochant son billet pour les 1/8e de finale.

Le PSG nouveau sait aussi voyager en classe européenne. Même en faisant tourner son effectif, Paul Le Guen a pu compter sur la confiance engrangée ces dernières semaines pour voir ses joueurs réciter un modèle de match à l’extérieur en Coupe d’Europe. Les Parisiens ont géré le début de rencontre en résistant à la grosse pression de Wolfsburg, notamment grâce à un Landreau vigilant devant Misimovic (13e). Passé cet orage, le PSG douchait les ambitions allemandes sur sa première occasion ou presque. Rothen était taclé irrégulièrement par Simunek dans la surface, et le pénalty était transformé à contre-pied par Luyindula (0-1, 38e).

Dès lors, le scénario du match changeait complètement, puisque des Parisiens en confiance étaient bien décidés à ne plus laisser aucun espoir au VfL. Cela arrivait à l’heure de jeu sur une frappe croisée pleine lucarne de Rothen, à la réception d’un centre après un débordement de Céara (0-2, 59e). Pour l’anecdote, Wolfsburg réduisait le score dans la foulée par Hasebe d’un tir à ras de terre devant Landreau (1-2, 62e). Les Parisiens étaient tout de même décidés à avoir le dernier mot, et Luyindula se chargeait de rentabiliser au maximum sa titularisation en inscrivant un doublé de la tête sur un coup-franc de Chantôme (1-3, 74e). Il était dit que rien ne pouvait arriver à ce PSG-là, qui a largement mérité son billet pour les 1/8e de finale, et au passage pris une belle revanche sur le football allemand après sa défaite 3-1 à Schalke en début de compétition.