OM-PSG ‍: Eyraud rigole quand on compare Marseille et Paris

OM-PSG : Eyraud rigole quand on compare Marseille et Paris

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Le Vélodrome sera archi-comble dimanche soir au moment du coup d'envoi du Clasico OM-PSG. Et on peut même s'attendre à ce que le record d'affluence du stade marseillais soit battu à cette occasion. Avant ce match, Jacques-Henry Eyraud, maître en matière de communication, fait feu de tout bois. Et ce samedi c'est dans La Provence que le président de l'Olympique de Marseille s'exprime. L'occasion pour lui de comparer Marseille et Paris en matière footballistique. 

Pour le patron de l'OM, il n'y a pas photo entre les deux. Loin de là même. « L’histoire n’est pas la même. L’OM a vu le jour en 1899, la tradition est très ancienne. Le positionnement en terme d’équipe est différent, pas seulement symbolisé par "Droit au but". Il y a une philosophie de jeu. Rudi (Garcia) s’est merveilleusement bien intégré à cette filiation, celle d’un jeu offensif, spectaculaire, celle d’une prise de risque. C’est l’OM, ça. C’est l’identité marseillaise : la rébellion, l’insoumission, le goût du combat. Ce qui est probablement plus fort à l’OM qu’ailleurs et est lié à l’ADN de la ville. On va essayer de cultiver ça dans tout ce que l’on fait, notamment dans notre communication, et vous le verrez, j’espère, dès cet été. Il y a une passion que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Certainement pas à Paris, même si j’ai énormément de respect pour le PSG et pour le PSG version qatarie. Ce qu’ils ont fait depuis 2011 est assez exceptionnel. C’est un projet extrêmement sérieux, rigoureux, avec des gens de très grande qualité. Je pense notamment à Jean-Claude Blanc. Je tire mon chapeau à ce qui a été fait, explique Jacques-Henry Eyraud, qui est persuadé que très rapidement l’Olympique de Marseille va de nouveau revenir un vrai concurrent à Paris. Le football français avait besoin d’un PSG fort. Aujourd’hui, il a besoin d’un OM fort. On va essayer de le lui donner dans les prochaines années, même si tout ne se fera pas du jour au lendemain. »