Le PSG foire son mercato, le vestiaire est dépité

Le PSG foire son mercato, le vestiaire est dépité

Icon Sport

Après les grandes ambitions affichées au début de l’été, le Paris Saint-Germain a terminé le mercato sur une grosse déception. L’entraîneur Christophe Galtier et le conseiller football Luis Campos ne cachent pas leur frustration. Et certains joueurs se demandent comment le club a pu en arriver là.

A écouter Christophe Galtier face aux médias cette semaine, on comprend vite la frustration qui règne au Paris Saint-Germain. En plus des recrues enregistrées, l’entraîneur parisien réclamait avec insistance la signature d’un défenseur central. Mais le président Nasser Al-Khelaïfi, sans plan B, n’a pas réussi à convaincre l’Inter Milan pour le Slovaque Milan Skriniar.

Galtier accuse Henrique

En cause selon le technicien, une enveloppe mercato trop limitée en raison des ventes insuffisantes pendant l’été. « Au niveau départ il y a eu quelques ventes et beaucoup de joueurs prêtés, soulignait le natif de Marseille. On savait que pour acheter, il fallait vendre. » Un tacle à peine dissimilé vers Antero Henrique à qui le Paris Saint-Germain avait confié la mission de dégraisser l’effectif. L’objectif était de récolter un total de 150 M€, somme à laquelle le club francilien comptait ajouter 80 M€ pour dépenser 230 M€ sur son recrutement. Le problème, c’est que le Portugais n’a obtenu que 50 M€, soit le tiers du montant souhaité.

Voilà qui explique l’agacement de Christophe Galtier et de Luis Campos, que l’on imagine mal poursuivre la collaboration avec Antero Henrique compte tenu des tensions entre les deux compatriotes. Pendant ce temps-là, le vestiaire a assisté impuissant à ce mercato jugé décevant. Et selon les informations du quotidien Le Parisien, certains joueurs, dont certains importants dans le groupe, s’interrogent sur le travail de la direction. Ces éléments se demandent comment le Paris Saint-Germain a pu se saborder de cette manière. On parle pourtant de dirigeants qui affirmaient leur souhait de lancer une révolution, avec un état d'esprit irréprochable.