Alors qu’il s’apprête à jouer son premier match contre Marseille, le portier parisien Apoula Edel préfère prendre du recul et garder la tête froide.
Chargé de remplacer Grégory Coupet depuis sa blessure, le jeune Edel a su se faire sa place dans le collectif parisien, même s’il préfère mettre ses performances en retrait. «Je ne regarde pas mes matchs. Je n’en parle pas non plus avec le coach. On fera un bilan à la fin de la saison. A titre personnel, rien n’a changé pour moi, si ce n’est que je joue désormais un peu plus. On m’a bien accueilli dans ce club depuis que je suis arrivé. Quant à mon avenir, je laisse mon manager s’occuper de ça. Pour le moment, je me concentre sur les matchs à venir», a-t-il ellipsé. Et un gros match l’attend, à savoir son premier clasico face à l’OM. Pourtant, à l’approche de la rencontre, Edel essaye au maximum d’ignorer la pression : «Personnellement, j’essaie de faire le vide et de me concentrer sur cette rencontre et pas sur ce qu’il y a autour. Un rendez-vous particulier ? Je ne crois pas. Il est particulier pour ceux qui ne vont pas au stade. Pour nous, joueurs, c’est un match comme un autre qu’il faut gagner».
Un match comme un autre, qui semble toutefois avoir une importance capitale dans la dangereuse saison que vit le PSG. «Il reste encore treize matchs. Il faut en gagner le plus possible. On ne sait pas ce qu’il peut se passer. Il faut toujours avoir faim. Si on ne gagne pas, sportivement, ça peut mal tourner. Si on gagne, cela peut nous amener loin. L’essentiel est de gagner afin de retrouver la confiance que l’on avait il y a quelque temps. On a toutes nos chances. Tout dépendra de nous. Si nous sommes tous à 100% et que l’on joue les uns pour les autres, on gagnera ce match», a confié le jeune gardien. Si la confiance n’est pas totalement revenue, au PSG, l’espoir est bien là.
