Au PSG, c’est Coupe à volonté

Comme à son habitude, le club parisien a sorti un match insoupçonnable en revenant à hauteur de Lyon après être passé tout proche du K-O. Le côté folie de la Coupe a une nouvelle fois payé pour une formation qui sait toujours se transcender dans les matchs couperets, pour la plus grande joie de son entraineur.

« Mon équipe a montré deux visages. En première période, nous avons été dépassés et nous n'avons pas existé. C'est une chance pour nous d'être revenus à la pause avec seulement un score de 0-1. Ensuite, en seconde période, nous avons été plus agressifs et nous avons été plus forts dans les duels et à l'arrivée, nous avons obtenu des occasions avec ce but qui nous envoie en prolongation. Il fallait montrer autre chose. J'attendais une réaction, d'autant qu'après la défaite face à Auxerre, je n'étais pas content. L'essentiel en Coupe est de se qualifier. Etre mené au score, revenir puis gagner en prolongation c'est bien. Tout le mérite en revient aux joueurs que je félicite. J'ai énormément aimé le comportement de l'équipe après la mi-temps. Quand on ne gagne pas de duels, on n'existe pas. Cela ne sert alors à rien de parler de tactique. Venir se qualifier à l'extérieur et à Lyon, c'est une grosse performance », a rappelé Antoine Kombouaré, qui doit tout de même regretter de ne pas toujours pas pouvoir compter sur un duo offensif efficace, même si le retour de Mathieu Bodmer au meilleur des moments demeure une bonne nouvelle pour le milieu de terrain parisien.