Vente OL ‍: Zéro accord, d'où vient l'argent ‍?

Vente OL : Zéro accord, d'où vient l'argent ?

Icon Sport

La vente de l'Olympique Lyonnais à John Textor n'est pas intervenue vendredi comme cela devait pourtant être le cas. Les négociations continuent, car l'OL veut tout savoir de l'argent utilisé dans l'opération. 

Les actionnaires de l’Olympique Lyonnais, mais également les supporters, avaient entouré en rouge la date du vendredi 21 octobre. C’est à cette date que l’opération de cession du club rhodanien à Eagle Group, dirigé par John Textor devait être impérativement bouclée, mais à minuit aucun communiqué n’a été publié par l’OL, ce qui confirme qu’aucun accord n’est intervenu. Selon Le Progrès, il y a toujours un certain optimisme du côté de Jean-Michel Aulas, les discussions n’étant pas rompues avec l’homme d’affaires américain. Ce dernier avait d’ailleurs préparé tout le monde à cette prolongation au-delà de la date fixée dans un message envoyé aux fans de l’Olympique Lyonnais. En attendant que lundi l’OL en dise plus concernant la cotation d’OL Groupe, laquelle est suspendue depuis mercredi, les rumeurs circulent sur ce qui a provoqué ce retard par rapport à la date initiale. Et Vincent Duluc a son idée.

La vente de l'OL s'éternise

Au lendemain de cette deadline qui n’a pas été respectée, le journaliste de L’Equipe affirme que c’est la provenance de la totalité de l’argent nécessaire au rachat de l’Olympique Lyonnais par John Textor qui a ralenti le processus. « C’est la vérification de l’origine des fonds et l’identité des investisseurs qui s’adosseront à Eagle Group qui semble prendre du temps », précise Vincent Duluc. Si du côté de Jean-Michel Aulas et de l’OL on veut conserver une vraie confiance, du côté du Progrès on admet que « d’autres acteurs s’interrogent sur la longueur du processus et sur d’autres points du dossier. » S’agissant d’une opération très lourde sur le plan financier, puisque l’on évoque une cession à 800 millions d’euros, il est évident que tout ne peut pas se régler d’un claquement de doigts. Mais l’attente commence à devenir pesante, ouvrant la porte à de nombreuses supputations. Loin de tout cela, l'équipe de Laurent Blanc va devoir ramener quelque chose de Montpellier ce samedi, sous peine de mettre encore plus de pression du côté de Lyon.