Tottenham et les « ‍rosbifs ‍» ne répondent pas à Aulas

Pendant longtemps, Jean-Michel Aulas était le roi des fameuses « petites phrases d’avant-match » afin de faire monter la sauce des deux côtés et s’assurer que son équipe avait bien conscience de l’enjeu et qu’elle devait donner le meilleur d’elle-même. Le président lyonnais, qui s’était plutôt calmé à ce niveau ces dernières saisons, a tout de même frappé fort en sortant l’expression populaire de « rosbifs » pour parler de Tottenham, qui n’avait pourtant que trois Anglais dans son équipe au coup d’envoi lors du match aller (Walker, Lennon et Parker). Mais André Villas-Boas, surnommé à ses débuts le Petit Mourinho, n’est pas tombé dans le piège et a laissé au président lyonnais l’entière responsabilité de ses propos, préférant même prendre ce petit tacle pour une preuve de la grande motivation de l’OL. 

« M. Aulas est un dirigeant charismatique de son club et du football français. Je ne vais pas commenter cette phrase. Cela ne va pas faire perdre notre concentration ni nous faire perdre de vue notre objectif. Nous nous attendons à une rencontre difficile. Cette manière de chambrer dénote que l'OL est aussi très motivé pour relever le défi de jeudi et se qualifier », a livré l’entraineur portugais, qui doit tout de même se dire qu’il verrait mal le président d’un club anglais lancer un « froggies » (l’expression populaire anglaise pour parler des Français) avant un match contre une équipe française.