Jugé responsable de la relégation administrative de l’Olympique Lyonnais, l’Américain John Textor risque de perdre son poste. Mais le président et propriétaire, même éjecté, peut encore enfoncer le club rhodanien dans les années à venir.
John Textor a beau se réjouir de l’accord passé avec l’UEFA, son avenir aux commandes de
l’Olympique Lyonnais parait plus qu’incertain. La rétrogradation des Gones en Ligue 2 n’a pas dû plaire à Ares, le principal prêteur de l’Américain qui pourrait bien le pousser vers la sortie. Le quart de finaliste de la Ligue Europa serait ainsi débarrassé de l’homme jugé coupable du verdict de la DNCG. Il n’empêche que le club rhodanien ne ferait pas disparaître ses problèmes d’un seul coup. Pour le journaliste Romain Molina, l’Olympique Lyonnais va continuer à subir les conséquences de la mauvaise gestion de John Textor pendant un certain temps.
L’escroquerie Textor se termine mais les conséquences pour l’OL ne sont hélas pas finies et impacteront énormément les années à venir
Bravo aux instances d’avoir toléré une telle revente de club ; ce n’était pas faute d’avertir et ce même avant le rachat (pour me faire insulter…
— Romain Molina (@Romain_Molina) June 27, 2025
« L’escroquerie Textor se termine, mais les conséquences pour l’OL ne sont hélas pas finies et impacteront énormément les années à venir », a annoncé notre confrère sur le réseau social X. Autrement dit, le récent sixième de Ligue 1 aura besoin de temps pour remonter la pente. La saison prochaine par exemple, pas sûr que l’Olympique Lyonnais présente une équipe suffisamment compétitive pour jouer les places européennes. Sa situation financière, après le transfert de Rayan Cherki à Manchester City pour 42,5 millions d’euros (bonus compris), devrait l'inciter à vendre d’autres joueurs importants comme l’ailier belge Malick Fofana.
La DNCG accusée
Le fantôme de John Textor pourrait donc continuer à hanter le club, et tout cela à cause de la DNCG, accuse Romain Molina, qui ne comprend pas comment le gendarme financier a pu autoriser la prise de pouvoir d’un homme d’affaires aussi peu fiable. « Bravo aux instances d’avoir toléré une telle revente de club ; ce n’était pas faute d’avertir et ce même avant le rachat (pour me faire insulter de tous les noms) », a lâché le journaliste, pas du tout surpris par les malheurs lyonnais.