C'est ce lundi que les joueurs de l'Olympique Lyonnais reprennent l'entraînement, sans même savoir s'ils joueront en Ligue 1 ou en Ligue 2 la saison prochaine. La situation de Paulo Fonseca est loin d'être claire.
Les vacances sont terminées pour les joueurs de l'OL puisque le club rhodanien a donné rendez-vous à tout le monde ce lundi après-midi pour la première séance de travail d'une saison encore très incertaine. A ce jour, nul ne sait si Lyon commencera sa saison 2025-2026 le 9 août en Ligue 2, ou une semaine plus tard en Ligue 1. Pour en avoir le coeur net, il faut patienter jusqu'à ce jeudi et le passage de l'
Olympique Lyonnais devant la
commission d'appel DNCG, qui dépend de la FFF. En attendant, Paulo Fonseca sera aux commandes de l'effectif lyonnais, même si là encore des questions se posent sur la présence sur le banc de l'OL du successeur de Pierre Sage.
Le Progrès confirme que l'entraîneur portugais pourrait changer d'air selon la réponse qui sera donnée à Michele Kang.
Paulo Fonseca trop bien payé pour l'OL ?
Arrivé l'hiver dernier à la demande de John Textor, alors qu'il venait d'être limogé par l'AC Milan, Paulo Fonseca possède l'un des plus gros salaires de l'Olympique Lyonnais avec 320.000 euros par mois, et le club rhodanien ne peut plus réellement se permettre ce genre de rémunération, que ce soit chez ses joueurs et bien évidemment encore plus dans son staff. Christian Lanier, qui suit l'actualité de l'OL depuis des décennies pour le compte du quotidien régional, confirme que le coach portugais est sur la sellette et que «
les futures décisions vont peser lourd » s'agissant de Paulo Fonseca.
Il faut également rappeler que l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais sera encore suspendu au début de la saison, suite à son incroyable pétage de plombs à l'encontre de Benoît Millot lors du match entre l'OL et Brest en février dernier. Un tête-à-tête face à l'arbitre qui lui avait valu une très lourde sanction disciplinaire, puisqu'il a été suspendu neuf mois. Une décision que l'Olympique Lyonnais avait contestée, mais en vain compte tenu de la gravité des faits reprochés à Paulo Fonseca.