Le compte-à-rebours a commencé du côté de l'Olympique Lyonnais avant le très redouté passage devant la DNCG. Pour John Textor, l'heure est venue de prouver qu'il a bien l'argent qu'il a promis.
A chaque sortie qu'il fait à Lyon, le propriétaire américain de l'OL est interrogé par des supporters sur sa capacité à répondre favorablement aux exigences de la DNCG. Et chaque fois, John Textor rigole, affirmant que tout était réglé, que l'argent était bien là et que ces craintes étaient causées par les médias. Samedi, nos confrères du site Olympique et Lyonnais ont même eu droit à la visite rapide de John Textor qui leur a fait savoir qu'il ne fallait avoir aucune inquiétude. « Nous avons l'argent, nous avons l'argent ! Tu as compris ? », a lancé le boss d'Eagle Football Group. A cette confiance, à la limite de l'arrogance, de John Textor, nombreux sont ceux qui pensent qu'une fois de plus le propriétaire de l'Olympique Lyonnais les prend pour des ânes. Et c'est le cas de Sidney Govou.
Que Textor montre l'argent qu'il a pour l'OL
OL : Textor a 45 jours pour sauver Lyon https://t.co/lQjyd3pZHv
— Foot01.com (@Foot01_com) May 19, 2025
L'ancien attaquant vedette de l'OL, désormais consultant de Canal+, se confie dans Le Progrès et il a du mal à croire aux promesses de John Textor. « Maintenant, c’est l’avenir du club qui compte. On veut nous faire croire que les millions vont arriver, mais je suis un pragmatique, et tant qu’on ne comblera pas le trou qui existe, je m’inquiéterai. Et sportivement, avec quelle équipe, l’OL repartira après les départs de plusieurs joueurs influents ? Le premier enjeu sera déjà de redémarrer en Ligue 1, et ensuite, si possible d’être compétitif », explique Sidney Govou, lassé de voir que le successeur de Jean-Michel Aulas jouait toujours sur le même registre de la confiance totale alors que tout le monde a les pires craintes pour l'avenir à court terme de l'Olympique Lyonnais. Entre la vente de ses parts dans Crystal Palace et l'entrée à la bourse américaine d'Eagle Football Group annoncées comme imminentes depuis des mois, on peut comprendre que le peuple lyonnais soit très méfiant.