OL ‍: Newcastle allume la climatisation pour Aulas

OL : Newcastle allume la climatisation pour Aulas

Très occupé actuellement car il tente de finaliser le rachat des parts de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas sait qu’il y a aussi un club à faire tourner au quotidien et un mercato à gérer.

Même si Vincent Ponsot et Bruno Cheyou sont là pour ça, l’influence du président lyonnais n’est plus à prouver. Il aime d’ailleurs rappeler qu’il est celui qui prend la décision finale et débloque les fonds, comme ce fut le cas quand il a fallu mettre 21 millions d’euros en pleine pandémie pour faire signer Lucas Paqueta du Milan AC. Un pari payant, puisque le milieu de terrain est l’un des joueurs vedettes de l’OL et son transfert pourrait désormais rapporter gros. L’international brésilien va-t-il accepter de rester à Lyon sans Coupe d’Europe au bout, même si sa place pour la Coupe du monde au Qatar avec sa sélection semble assurée ?

Newcastle ne fait pas de Paqueta une priorité

Son envie de rejoindre Newcastle, où évolue son ami et ancien coéquipier à Lyon Bruno Guimaraes, est réelle. Et l’OL voit là une belle opportunité de faire une grosse vente. La mise à prix de Lucas Paqueta était de 80 ME il y a un an, et son prix aurait désarmais baissé pour atteindre 60 ME. Selon le Chronicle, journal qui suit l’actualité des Magpies, Newcastle n’a aucune intention de monter aussi haut pour faire venir le Brésilien. Non seulement cela représenterait un très gros investissement financier, mais surtout le poste n’est pas considéré comme une priorité. Au milieu, le club anglais peut compter sur Guimaraes, Joelinton, Jonjo Shelvey, Joe Willock et Sean Longstaff, et la recherche s’effectue surtout sur un avant-centre à l’heure actuelle. En conséquence, l’OL se voit demander de revoir largement ses objectifs de transfert à la baisse. Une exigence qui ne fait pour le moment pas trembler Jean-Michel Aulas, qui se verrait bien garder Lucas Paqueta une saison de plus. Surtout si cela permet à son club et au Brésilien de se relancer, après un dernier exercice qui s’est fini, pour les deux, de manière très décevante.