Toujours menacé de relégation administrative en Ligue 2, l'OL n'envoie absolument aucun signal rassurant. Sa meilleure chance est de se sauver grâce au sportif en décrochant une place dans la rémunératrice Ligue des Champions.
Victorieux de Rennes avec la manière ce week-end, l’Olympique Lyonnais a remis la marche avant après sa défaite dans le derby. Mais ce n’est pour le moment pas suffisant, car Strasbourg, Nice, l’OM, Lille et Monaco ne lâchent pas grand chose. Il va falloir un dernier gros coup de collier, notamment dans la confrontation en mode finale contre l’ASM, pour aller chercher une place sur le podium, ou au moins à la 4e place pour disputer les barrages de la Ligue des Champions. Ce ticket en C1, tout l’OL en rêve afin de revivre de belles oeuvres, et participer à la plus prestigieuse des compétitions européennes. Les supporters en rêvent, mais le club en a surtout un besoin vital.
David Copperfield appelé à la rescousse de l'OL
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Selon L’Equipe, parmi les candidats au Top4, l’OL est littéralement le club le plus nécessiteux pour l’obtenir. Vincent Duluc, éditorialiste pour le quotidien sportif et grand suiveur de l’Olympique Lyonnais, dresse un bilan très inquiétant si jamais le pactole de la Ligue des Champions ne tombait pas. « On voit mal, au hasard, comment l'OL pourrait se remettre d'une éventuelle absence en C1, vu le flou absolu entourant sa gestion financière et ses ressources véritables. Même si tout est possible, même si Chelsea vient de s'en sortir en vendant pour 200 ME son équipe féminine à une société amie, sinon cousine, ce n'est pas une acrobatie qui sauverait un Lyon sans C1, mais une armée de contorsionnistes entraînés par David Copperfield », a livré la plume de L’Equipe, pour qui l’OL aura beaucoup de mal à convaincre la DNCG de sa viabilité financière et de ses futurs revenus sans une qualification en Ligue des Champions.
Il faut dire que Lyon est sous la menace d’une relégation en Ligue 2, et que John Textor a fait de nombreuses promesses de revenus à travers la cotation en bourse de sa société ou la vente des parts de Crystal Palace, et rien de tout cela n’est arrivé. En plus de cela, des problèmes de trésorerie sont apparus, auprès de l’ancien staff ou de prestataires, ce qui a toujours le don d’être très mal vu par la DNCG. A un mois du rendez-vous crucial, la pression est donc terrible au sein du club rhodanien.