A peine un mois après sa nomination à la tête de l'Olympique Lyonnais, Fabio Grosso n'a pas trouvé les bons réglages. Des fuites en provenance du vestiaire de l'OL affirment que le technicien italien est déjà en danger.
A l’image de l’OM, son prochain adversaire en Ligue 1, l’OL pourrait connaître un énième changement d’entraîneur en très peu de temps. Si le propriétaire américain de Lyon a dit sur Prime Vidéo qu’il avait confiance en Fabio Grosso pour sortir son équipe de la zone rouge, Jérome Rothen révèle avoir eu des informations exclusives en provenance de l’effectif rhodanien et que les échos seraient très négatifs lorsqu’il s’agit d’évoquer le travail du champion du monde 2006, lequel a succédé en septembre à Laurent Blanc. L’ancien joueur estime que l’ambiance est telle dans l’effectif de l’Olympique Lyonnais que le limogeage rapide de Fabio Grosso ne serait pas une énorme surprise. De quoi forcément annoncer des secousses très fortes au sein d’un club qui paraît être au bord de l’explosion.
Fabio Grosso a perdu son vestiaire
Dans son émission, Jérôme Rothen a déballé tout ce qu’il avait obtenu comme informations depuis la défaite de l’OL contre Clermont. Et ce n’est pas vraiment flatteur et plutôt très inquiétant pour les supporters lyonnaises. « Tu prends un entraîneur qui, soi-disant, connaissait l’Olympique lyonnais. J’ai essayé d’avoir des gens du vestiaire, et je les ai eus. Je ne vais pas dire les noms bien sûr, car cela pourrait les mettre en difficulté, mais Fabio Grosso est déjà sur la sellette. S’ils gardent cet entraîneur-là, ils sont morts. Ils sont morts et ils vont dégringoler. Oui, c'est dur, mais tu peux aussi refaire une erreur de casting quand tu le prends. Il faut se dire que la plupart des joueurs ne peuvent plus voir Fabio Grosso, explique Jérôme Rothen, qui est revenu sur l’avant-match de dimanche. Avant le match de Clermont, dimanche matin, il a convoqué un groupe élargi. A midi, il a dit à trois joueurs qu’il n’avait pas besoin d’eux. Ils étaient encore 20 alors que sur la feuille de match, il n’y en a pas autant. A 18h, il a dit à un champion du monde comme Tagliafico de rentrer chez lui. Tu dis à un Lepenant qui n’a rien demandé de rentrer chez lui. Même les joueurs expérimentés ne savaient même pas dans quel schéma tactique, ils jouaient ce dimanche. Ils ne savaient pas tellement il y avait des rôles hybrides pour tout le monde avec des mecs qui ne parlent même pas français. »
Si tout cela correspond bien à la réalité, et il n'y a aucune raison de ne pas y croire, l'Olympique Lyonnais risque bien de vivre un nouveau séisme avant même le déplacement de dimanche au Vélodrome. A moins que John Textor prenne le risque d'imposer Fabio Grosso de gré ou de force à ses joueurs, ce qui n'est probablement pas la meilleure façon de jouer le maintien en Ligue 1. Mais le boss américain de l'OL a démontré après la défaite contre Clermont qu'il vivait sur sa planète.
