Probable titulaire dimanche contre l'Allemagne, Rayan Cherki sera scruté de près par les dirigeants de plusieurs clubs. Mais le départ du milieu offensif de l'OL est loin d'être fait car John Textor et le clan Cherki s'opposent.
Depuis jeudi soir, et l'entrée en jeu de Rayan Cherki contre l'Espagne, les supporters de l'Olympique Lyonnais sont persuadés que la valeur de leur joueur a explosé. Cependant, au même moment, on a appris que Manchester City n'avait proposé que 22,5 millions d'euros pour la pépite du football professionnel. Alors que l'on évoquait parfois 40 millions pour ce transfert de Cherki vers le club anglais, c'est évidemment une douche glacée pour l'OL. Mais dans ce dossier,
Le Progrès confirme ce samedi que les choses ne sont pas si simples que cela et que désormais la tension est grande entre l'entourage de Rayan Cherki et John Textor. Objet de ce clash, la fameuse clause que l'
Olympique Lyonnais avait mis dans la prolongation de contrat de son joueur à l'automne, laquelle permettait au joueur de partir pour 22,5 millions d'euros ou de lui payer 3 millions d'euros si l'OL refusait une telle offre.
Textor n'a pas payé les 3ME promis à Cherki
En effet, le Borussia Dortmund avait accepté de payer ces 22,5 millions d'euros au mercato d'hiver, mais John Textor avait personnellement refusé l'offre du club allemand. Du côté de Rayan Cherki, on attendait que l'Olympique Lyonnais règle donc les 3 millions d'euros comme cela avait été prévu contractuellement. Sauf qu'à ce jour, l'OL n'a rien payé du tout à l'international tricolore et forcément cela n'est pas à son goût, ce qui peut tout de même se comprendre. C'est pour cela que Manchester City estime que John Textor n'ayant toujours pas payé les 3 millions d'euros promis à Rayan Cherki, alors la clause libératoire à 22,5 millions d'euros est toujours d'actualité.
Pour se sortir de cette situation, John Textor va probablement devoir payer les 3 millions d'euros promis à son joueur, car dans le cas contraire, les choses pourraient se durcir juridiquement. Et à deux semaines du passage de l'Olympique Lyonnais, le propriétaire américain de l'OL n'a pas du tout besoin de cela. Bien au contraire même.