OL ‍: Aulas défie « ‍le lobby des médias ‍» avec Rudi Garcia

OL : Aulas défie « le lobby des médias » avec Rudi Garcia

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En choisissant Rudi Garcia pour succéder à Sylvinho, le président de l'Olympique Lyonnais a fait un choix pas évident. Mais Jean-Michel persiste et signe malgré les critiques.

L’Olympique Lyonnais ayant raté son décollage en début de saison, le président du club rhodanien a décidé de sacrifier Sylvinho au profit de Rudi Garcia. La décision de recruter l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille était sacrément balaise, l’image du technicien français ayant souffert de sa dernière saison à l’OM, surtout auprès des médias où RG n’a pas la cote. Mais ce n’est pas le genre de chose qui fait peur à Jean-Michel Aulas, lequel estime que Garcia est l’homme qu’il faut à Lyon pour maintenant, mais aussi pour l’avenir.

Rudi Garcia est l'avenir de l'Olympique Lyonnais 

Dans une interview accordée à sa chaîne officielle, le patron de l’Olympique Lyonnais se délecte presque de son choix et confie ses certitudes concernant le choix d Rudi Garcia. « Concernant Rudi, nous avons analysé les choses. Et avec le recul, je suis convaincu que c’est une bonne décision. Il fallait quelqu’un avec beaucoup d’expérience, avec le cuir tanné et une grosse force de caractère pour aller contre le lobby des médias qui n’en faisaient pas leur favori. Il fallait quelqu’un de fort et il faut miser sur la durée. Rudi Garcia fait du bon travail. En ce qui concerne les blessures, il y a peut-être eu des erreurs lors de la préparation cet été que l’on a payées par la suite. Mais depuis que Rudi et son staff sont arrivés, avec le parrainage de Juninho, toute l’équipe s’est mise au travail. C’est une bonne chose pour l’institution OL. Son arrivée est synonyme de réussite pour le futur », a prévenu Jean-Michel Aulas, qui est totalement imperméable aux critiques qui pleuvent sur les réseaux sociaux et dans les médias sur son entraîneur. Le dirigeant lyonnais, qui a récemment avoué regretter d’avoir cédé aux supporters sur le cas Bruno Genesio, ne refera pas deux fois la même erreur.