OL ‍: Aulas dégaine l’arme qui terrifie le Qatar

OL : Aulas dégaine l’arme qui terrifie le Qatar

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Jean-Michel Aulas aimerait la mise en place d’un salary-cap dans le football européen afin de contrer les folies de certains clubs-États.

En Espagne, Javier Tebas est le principal opposant des clubs-Etats, lesquels peuvent souvent dépenser sans compter à l’instar de Manchester City ou encore du Paris Saint-Germain. A son échelle, le président de la Liga tente de faire bouger les choses et a mis en place un salary-cap dans le championnat espagnol. Son rêve est bien sûr que cela soit appliqué au niveau européen et à priori, Javier Tebas n’est pas le seul à limiter pour qu’un contrôle plus strict des salaires distribués aux joueurs soit exercé. Dans une interview accordée à Canal +, Jean-Michel Aulas est sorti du bois et a rejoint le patron du football espagnol sur ce sujet. Pour le président de l’Olympique Lyonnais, il est urgent qu’un contrôle plus strict soit mis en place sur les salaires des joueurs européens afin d’éviter un dérèglement et une inflation trop haute de la part de certains clubs.

Aulas milite pour un salary-cap en Europe 

« On a vu quand même arriver un certain nombre d’états dans le football, qui mettent le niveau hors d’atteinte d’un certain nombre d’industriels ou d’investisseurs traditionnels. Et là, malheureusement, on ne peut pas compter de la même manière. Donc, je pense qu’il y a besoin de réglementer, de contrôler. On doit peut-être aller, comme le font un certain nombre de franchises américaines, vers des plafonnements en matière de salaire. L’investissement permet de créer de la compétition, il permet de créer le spectacle, mais il y a un moment où il faut savoir aussi raison garder et ne pas tomber dans un excès qui peut tuer les évolutions qui sont survenues » a analysé Jean-Michel Aulas, qui craint que les entrepreneurs et les actionnaires soient rapidement dépassés face à la puissance des clubs-Etats comme le PSG, Manchester City ou encore Newcastle. Reste maintenant à voir si l’UEFA et la FIFA sortiront eux aussi du bois pour réglementer davantage les transferts et les salaires dans les mois et les années à venir, ce que réclament de plus en plus de dirigeants du football européen.