L'Olympique Lyonnais va mal sur le plan financier et cela a débouché sur une passe d'armes entre John Textor et Jean-Michel Aulas par médias interposés. Qui est le principal responsable ? Selon les chiffres, l'Américain n'est pas en bonne position dans ce dossier.
De la Ligue des champions tant rêvée à la Ligue 2, c'est le scénario qui pend au nez de l'Olympique Lyonnais. Les Gones sont sous la menace d'une rétrogradation administrative décidée par la DNCG. Les comptes rhodaniens sont dans le rouge vif. Si tout le monde s'accorde sur ce fait, bien moins nombreux sont ceux qui connaissent l'état réel de l'OL et surtout les responsables du désastre annoncé. Sur ce deuxième point, le débat est intense depuis plusieurs jours. John Textor et Jean-Michel Aulas se renvoient la responsabilité de la dette du club. L'Américain estime que son prédécesseur lui a donné les Gones dans un état catastrophique. Le vice-président de la FFF estime lui que Textor a creusé le plus fort de la dette tout seul.
Les chiffres ne plaident pas pour Textor
Une bataille médiatique qui est arbitrée par Micka. Ce suiveur de l'OL produit des vidéos sur Youtube via le compte Le Onze Lyonnais. Dans sa dernière vidéo, il s'est penché sur l'évolution de la dette de l'Olympique Lyonnais, chiffres à l'appui. Le résultat de ses recherches est accablant pour John Textor. La dette augmentait déjà de manière continue au fil des années Aulas : 150 millions d'euros en 2019, 295 millions d'euros en 2020 et enfin 330 millions d'euros en 2022 quand Textor a racheté le club.
[#OLBusiness] 📈 Évolution de la dette @OL – via @UnGoneExpa ⤵️
— Social Gones (@SocialGones) May 13, 2025
◾️ 2019 : 150 M€
◾️ 2020 : 295 M€ (LDLC Arena, Covid)
◾️ 2022 : 330 M€ au moment du rachat (ramené à 280 M€ en comptant les 50 M€ d'apport de #Textor)
◾️ 2024 : 464 M€ malgré env. 250 M€ d'actifs vendus… pic.twitter.com/6QHs7URH5o
Des pertes souvent expliquées par la crise du Covid, celle de Mediapro, la construction de la LDLC Arena. Depuis la prise de pouvoir de l'Américain, la situation s'est dégradée. La dette s'est creusée de manière significative alors que tout devait la freiner. En effet, l'OL a terminé l'année 2024 avec une dette colossale de 464 millions d'euros.
Impitoyable avec John Textor, le Onze Lyonnais fait remarquer que les Rhodaniens ont pourtant récupéré 250 millions d'euros d'actifs vendus avec les cessions de la LDLC Arena et de l'OL féminin. Plus que jamais, la stratégie globale de John Textor doit être sérieusement questionnée. Elle risque en tout cas d'être lourde de conséquences.