Jean-Michel Aulas a beau en avoir vu des vertes et des pas mûres depuis qu'il préside l'Olympique Lyonnais, les récents événements à la LFP l'ont secoué et il l'admet très clairement.
Même si le feuilleton de la Ligue de Football Professionnel s'est achevé vendredi par un énième retournement de situation et finalement l'élection de Nathalie Boy de la Tour à la présidence, les quelques semaines qui ont précédé cet épilogue ont fait des dégâts. Réélu tout de même au conseil d'administration de la LFP, le président de l'Olympique Lyonnais a bien compris que certains de ses collègues n'en pouvaient plus de lui, Jean-Michel Aulas ayant essuyé de très virulentes critiques le visant personnellement.
Alors, lorsque ce lundi il revient sur toute cette histoire, le patron de l'OL admet que cela l'a tout de même secoué et qu'il ressort un peu meurtri de ces polémiques. « Je suis profondément marqué par toutes les attaques dont j’ai été la victime. Je crois que je peux toujours apporter mon expérience, mon relationnel, et ma disponibilité, explique, dans Le Progrès, Jean-Michel Aulas, qui espère que la présence d’une femme à la tête de la LFP va apporter un peu de calme et de modération à certains de ses collègues présidents. Avec le président Le Graët, nous étions d’accord pour proposer sa candidature. Nathalie Boy de la Tour est une femme de consensus et d’éthique. Elle va apporter son savoir-faire, son sourire, et les présidents seront sans doute moins excessifs. »