Lacombe-Puel ‍: il y a du mieux

Lacombe-Puel : il y a du mieux

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Il y a un mois, Bernard Lacombe avait bien volontiers reconnu que, malgré les demandes venues d’en haut pour que son influence sur le contenu sportif de l’OL soit amplifiée, aucun dialogue n’était possible avec Claude Puel, qui de son côté affirmait qu’il tenait seul les rênes de l’équipe. Après cette sortie médiatique qui avait fait du bruit, il semble que le conseiller du président Aulas ait eu gain de cause, puisque le dialogue a débuté avec l’entraineur rhodanien, chose qui pourrait s’avérer très utile pour la solidité du groupe, Lacombe étant très proche des joueurs, contrairement à Puel. Mais Lacombe, très attaché au club, a d’emblée expliquer que certaines actions de l’entraineur lyonnais ne lui avaient pas plu du tout.

« Oui, nous avons échangé. J’ai répété à Claude que Lyon, c’est mon club et ma ville. J’ai partagé trente-cinq ans avec l’OL. Des maladresses ont été commises. Quand Claude disait : «Il y atout à reconstruire », il ne s’est peut-être pas rendu compte des dégâts que cela pouvait faire. Quand on arrive dans un club qui vient de gagner sept titres de rang, on regarde comment il travaille et on fait des corrections à dose homéopathique. Si on veut tout changer, c’est là que l’on peut-être en échec », a prévenu dans les colonnes du Parisien Bernard Lacombe, qui a tout de même tenu à tirer son chapeau à Claude Puel pour son attitude incroyablement impassible pendant la tempête connue cet automne.

« Ce qu’il a vécu, c’est quelque chose de terrible. En tant qu’entraîneur, j’ai eu des moments difficiles, mais ce qu’il a connu lui, c’est incroyable. Je vais vous raconter une anecdote. Le jour où il y a eu 50 banderoles en ville (« Puel démission »), je n’étais même pas au courant. J’allais à la messe à Fourvière et c’est le recteur de la basilique, le père Jouham, qui est venu me dire : « Bernard, ils en ont mis une sur le belvédère ! » Il a même téléphoné à un commissariat de quartier qui n’a pas voulu se déplacer pour l’enlever… », a narré le conseiller du président Aulas, certainement soulagé autant pour son club que pour Claude Puel, que la pression soit progressivement retombée avec les résultats en nette amélioration.