L’OL tremble face à Porto, pas Peter Bosz

L’OL tremble face à Porto, pas Peter Bosz

Sur 5 matchs, l'OL n'a jamais réussi à battre le FC Porto, n'accrochant qu'un match nul en 2004 en Ligue des Champions. Pas de quoi inquiéter Peter Bosz. 

Le tirage au sort a été effectué ce vendredi et l’Olympique Lyonnais connait désormais son adversaire pour les 1/8e de finale de la Ligue Europa. Il s’agit de la solide formation du FC Porto, qui a failli se sortir d’une poule très difficile en Ligue des Champions avec l’Atlético de Madrid, Liverpool et le Milan AC. Reversés en Europa League, ils ont réussi à prendre le meilleur sur la Lazio Rome, et font figure de sérieux outsiders pour cette épreuve. A l’image de Lyonnais qui n’ont jamais réussi à prendre le meilleur sur les Dragons jusqu’à présent. Pas de quoi faire sourciller Peter Bosz, qui tient, avec le sourire, à rappeler qu’il a lui réussi à le faire par le passé quand il était à Leverkusen. 

Le FC Porto invaincu en championnat

En tout cas, même si la priorité va vers le match contre Lille de ce week-end, l’entraineur néerlandais a souligné la solidité de la formation portugaise, qui inspire très logiquement un grand respect à l’OL. « Le FC Porto est un très bon adversaire. Mais ça ne m'intéresse pas pour le moment, on a un très gros match cette semaine contre Lille. C'est un super adversaire, invaincu dans son Championnat, l'une des meilleures équipes d'Europe. L'OL n'a jamais vaincu Porto en Coupe d'Europe mais moi je l'ai déjà fait avec Leverkusen (sourires.) Ils ont un grand entraîneur qui est là depuis longtemps et de très bons joueurs. C'est un grand club en Europe. Ce n'était pas facile pour eux en Ligue des champions. Mais Lille est plus important pour moi en ce moment », a livré le coach de l’OL, persuadé que, vu le niveau du plateau en 1/8e de finale, certains matchs auront des allures de Ligue des Champions. Mais le technicien néerlandais le sait, l’OL est très attendu dans cette épreuve, que ce soit vu de l’extérieur où les Lyonnais font figure d’outsider également, qu’en interne ou un parcours européen interrompu trop tôt ferait très mauvais genre.