L'avenir de l'OL se jouera dans 24 heures, mais certaines informations fuitent un peu sur la position des décideurs lyonnais. Et notamment celle d'Ares Management, qui a permis à John Textor de racheter l'Olympique Lyonnais.
Michele Kang et
Michael Gerlinger seront mercredi devant la commission d'appel fédéral de la DNCG, et les deux dirigeants du club d'Eagle Football Group auront fort à faire, car John Textor a laissé un dossier très dur à défendre. Et surtout, l'avenir de l'OL va aussi dépendre d'Ares Management qui a prêté plusieurs centaines de millions d'euros à John Textor pour racheter le club de Jean-Michel Aulas. Le fonds d'investissement américain a le destin de l'Olympique Lyonnais dans ses mains, et s'il décide de ne plus mettre un centime dans le club, alors le pire est à craindre pour l'OL. Et que l'on ne compte pas sur une décision sentimentale en faveur d'un club qui compte sur la scène européenne, Ares Management ne fera que ce qui pourra lui permettre de gagner de l'argent, ou désormais d'en perdre le moins possible. Selon L'Equipe, Ares Management a travaillé sur le dossier lyonnais, et le constat est terrible.L'OL est invendable, le constat est brutal
Car parmi les pistes envisagées par Ares Management, il y avait celle d'une revente possible de l'Olympique Lyonnais en l'état. Une hypothèse qui s'est soldée par un constat désastreux. « ARES, qui contrôle les sorties d'argent, n'a pas vocation à détenir un club à long terme. Et ne fera aucun sentiment. Son board s'est donc renseigné sur la viabilité du club. À ce jour, il en a conclu qu'aucun investisseur ne se présenterait pour le racheter », explique Joël Domenighetti, journaliste du quotidien sportif. Pour le bailleur de fonds américain, il y a donc deux choix qui se proposent, même s'il semble évident que Michel Kang a déjà la réponse d'Ares Management à 24 heures du passage devant la DNCG.
Pile ou face, les Américains ont l'avenir de l'OL dans les mains
L'Equipe précise que du côté d'Ares, on doit trancher entre le désir de remettre de l'argent en estimant qu'un jour ou l'autre, l'OL lui permettra de renouer avec les bénéfices et un scénario catastrophe qui verrait les Américains se retirer totalement du projet, estimant que jamais ils ne pourront gagner le moindre centime. « Soit ARES participe à une augmentation de capital afin de récupérer une partie de son dû (...) Dans ce cas, il sera probablement contraint d'expliquer à ses 200 à 300 investisseurs pourquoi il se réengage dans un souci de meilleure fortune. Soit, il jettera alors l'éponge et précisera à ses investisseurs qu'ils n'ont perdu qu'une infime partie de leur placement », prévient notre confrère. Les supporters de l'Olympique Lyonnais doivent mettre un cierge à Fourvière.