Dans le cadre d’une reforme du sport professionnel, le Sénat a adopté une nouvelle loi. Celle-ci a pour objectif d’accorder plus de pouvoir à la DNCG. Le sénateur à l’origine de ce projet s’est donc réjoui de la rétrogradation de l’Olympique Lyonnais en Ligue 2.
La lourde sanction infligée à
l’Olympique Lyonnais ne fait pas que des malheureux. Pendant que les supporters et anciens joueurs des Gones encaissent difficilement, d’autres se réjouissent de la rétrogradation du club rhodanien en Ligue 2. Et l’on ne parle pas seulement des rivaux stéphanois ou marseillais. Le 10 juin dernier, le Sénat a adopté une nouvelle loi visant à réformer le sport professionnel.
La DNCG montre ses muscles
La proposition portée par Laurent Lafon a pour objectif de renforcer le pouvoir de la DNCG. Autant dire que le sénateur n’est pas mécontent de voir le gendarme financier taper du poing sur la table en période de crise. « Le football français vit depuis trop longtemps au-dessus de ses moyens, a-t-il réagi dans des propos relayés par Public Sénat. La rétrogradation de l’OL, c’est l’affirmation du rôle de la DNCG. Et ça va dans le bon sens. Cela montre que la DNCG est un organisme de contrôle avec un vrai pouvoir de décision et de sanction. »
« Malheureusement, cette gestion se fait sur le dos des supporters. Il y a une déconnexion entre les supporters et les dirigeants, a regretté Laurent Lafon, qui aimerait que le gendarme financier puisse fermer la porte aux investisseurs suspects. Actuellement, la DNCG peut sanctionner un club à la fin d’une saison. Mais il ne peut empêcher un actionnaire d’acheter un club. Dès l’arrivée de John Textor à Lyon, sa solidité financière était mise en doute. C’est pour cette raison qu’il faut permettre à la DNCG de stopper l’entrée d’un actionnaire au capital. » Le mal est déjà fait mais John Textor pourrait être éjecté par son principal prêteur Ares.