Lourdement sanctionné après son pétage de plomb face à Brest (2-1) en mars dernier, Paulo Fonseca avait fait appel au CNOSF. Mais la tentative de conciliation a échoué. Agacé, l’Olympique Lyonnais regrette que son entraîneur n’ait pas été écouté.
Paulo Fonseca ne se faisait pas d’illusions. Suspendu jusqu’au 30 novembre, et interdit de vestiaire avant le 15 septembre pour sa colère auprès de l’arbitre Benoît Millot, l’entraîneur de
l’Olympique Lyonnais n’avait pas contesté le verdict auprès de la commission d’appel de la FFF. Le Portugais s’était directement adressé au CNOSF dont l'avis aurait pu inciter la commission de discipline à revoir la sanction. Mais la conciliation organisée le 6 mai dernier n'avait pas rendu le coach optimiste.
Fonseca avait annoncé la couleur
« Non, je ne suis pas confiant, réagissait le technicien. Je ne sais pas si vous savez comment ça s'est passé, mais je n'ai pas eu l'opportunité de parler, alors comment je pourrais être confiant ? On va voir. La vérité c'est que je n'ai pas eu la possibilité de me défendre. Honnêtement, je ne crois pas que quelque chose va changer. C'est incroyable. » Deux semaines plus tard, l’Olympique Lyonnais a donc confirmé la décision attendue : la conciliation a été refusée.
« A la suite de sa suspension prononcée par la commission de discipline de la LFP le 5 mars dernier pour une durée de 9 mois, Paulo Fonseca a exercé, conformément à la loi, son droit de saisir le CNOSF dans le cadre d’une tentative de conciliation avec la LFP, a rappelé l’Olympique Lyonnais. Cette procédure ne visait en aucun cas à contester les faits reprochés, mais s’inscrivait dans une volonté d’ouverture et de responsabilité. »
À la suite de sa suspension prononcée par la Commission de Discipline de la LFP le 5 mars dernier pour une durée de 9 mois, Paulo FONSECA a exercé, conformément à la loi, son droit de saisir le CNOSF dans le cadre d’une tentative de conciliation avec la LFP.
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— Olympique Lyonnais (@OL) May 30, 2025
« L’objectif était d’initier un échange constructif en proposant un aménagement de la sanction, plus adapté à la situation, tant sur le plan juridique que factuel. Face au refus des instances d’entrer dans cette discussion, les conciliateurs désignés, se déclarant par ailleurs "privés de leviers de conciliation" ont dès lors considéré qu’il n’y avait pas lieu de formuler une proposition », a regretté le club rhodanien.