El Arouch pas de taille pour l'OL ? Non, c'est Messi !

Le centre de formation, l'atout numéro 1 de l'OL surtout en cette période de vaches maigres sur le plan sportif. Le club rhodanien peut puiser sur un réservoir de jeunes joueurs souvent talentueux, notamment dans le domaine offensif. Un avantage qui peut se transformer en inconvénient quand l'attente est trop forte et les désirs des supporters trop grands. Ces derniers font parfois campagne très tôt pour leurs protégés, mettant une pression sur le staff. Après le cas Rayan Cherki, ce fut au tour de Mohamed El Arouch de bénéficier d'une médiatisation supérieure aux autres jeunes. Il faut dire que le milieu de 18 ans est un phénomène.

Grand artisan du succès en coupe Gambardella la saison dernière, il brille en N2 grâce à ses qualités techniques. Néanmoins, ce ne fut pas suffisant pour convaincre Laurent Blanc de l'incorporer à son groupe. Les supporters de l'OL n'avaient que peu de poids face aux convictions du « Président », lequel doutait de l'adaptation de ce petit format (1m66) dans la solide Ligue 1. La récente cascade de blessures l'a finalement obligé à l'utiliser contre Angers puis Grenoble. Quelques minutes qui ont montré son potentiel technique et fait peut-être douter Blanc.

Si cela ne suffisait pas, Maxence Caqueret est venu promouvoir son jeune collègue. Alors que Le Progrès lui demandait justement si El Arouch pouvait compenser son déficit de taille par la technique, Caqueret s'est montré très élogieux envers son jeune collègue. « On connaît les qualités de Momo. Il est un pur produit de l’académie. Techniquement, il est bien au-dessus de la moyenne. Je suis très content qu’il commence à gratter des minutes. J’espère qu’il va continuer. Dans tous les cas, il faut travailler. Mais je ne me fais pas de souci, car il a envie de bosser… », a t-il lâché. De quoi tenter de rassurer son entraîneur, lequel est pragmatique mais reste attaché à la qualité technique de son groupe. El Arouch lui offre une option qui risque de devenir une possibilité si les blessures continuent de s'accumuler.