César Delgado, enfin empereur à Lyon ‍?

César Delgado, enfin empereur à Lyon ?

Photo Icon Sport

L’Argentin a débuté l’année sous les chapeaux de roue, gagnant un statut de titulaire qui lui échappait depuis deux ans. Et personne n’ira s’en plaindre.

Arrivé à l’hiver 2007 en provenance du club mexicain de Cruz Azul, César Delgado a depuis beaucoup peiné à s’imposer dans le championnat français. Son physique frêle lui a valu de nombreuses blessures, son manque d’impact lui a valu de nombreux séjours sur le banc, et son rendement offensif très maigre a fait de lui un simple joker. Mais, en ce début d’année, « Chelito » a enfin pris du poids dans l’effectif lyonnais, au point de devenir l’un des éléments moteurs de cette série de quatre victoires consécutives qui fait tant de bien à l’OL.

 

« Je suis content d'avoir la confiance de l'entraîneur et de mes équipiers, et de commencer les matches, en étant dans une équipe de qualité. Je dois progresser encore, gagner en constance. Grâce à Dieu, je ne me blesse plus, et mes deux ans ici m'ont changé. Je suis plus costaud dans le jeu et quand je livre un duel. Ce n'était pas le cas à mes débuts. En France, le jeu est très physique, j'ai appris, je me suis adapté. Il m'a fallu être patient, mais maintenant, je me sens bien physiquement et moralement », a assuré au Progrès l’ancien international argentin, qui à 28 ans possède tout de même suffisamment d’expérience pour prendre avec recul la crise née en fin d’année 2009.

 

« Il faut qu'on continue à faire ce qu'on sait faire, on a cette faculté à changer un match. Collectivement, on peut être fort. La confiance est revenue et on sait l'importance des victoires. A la trêve, il n'y avait rien à régler entre le coach et le groupe. Seulement, quand les résultats sont moins bons, il est normal pour la presse, de chercher ce qui va moins bien. Mais franchement, on a toujours été un groupe uni. Plus que jamais il faut le rester, pour que l'OL triomphe », a demandé César Delgado, qui espère enfin s’imposer de manière incontestable à Lyon, histoire de pouvoir dire : Veni, Vidi, Vinci au moment de son départ.