Avec Textor, les dirigeants de l’OL ne servent à rien

Une chose est sûre, c’est que personne ne pourra reprocher à John Textor une certaine passivité. Le propriétaire de l’Olympique Lyonnais, également aux commandes de Crystal Palace, Botafogo et Molenbeek, se démène dans la gestion de ses clubs. Son attention se porte actuellement sur le pensionnaire de Ligue 1 qui, en plus de ses problèmes avec la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), doit gérer un changement d’entraîneur. Pour assurer l’intérim suite à la mise à l’écart de Fabio Grosso, c’est le directeur du centre de formation Pierre Sage qui a été choisi.

Une décision de John Textor qui ne fait pas l’unanimité en interne. « C’est assez surréaliste », a lâché un membre de l’Olympique Lyonnais contacté par le quotidien Le Parisien, et qui n’a sans doute pas eu son mot à dire. Même le prochain directeur général Laurent Prud’homme aura une influence limitée, comme précisé dans le communiqué officiel. Le successeur de Santiago Cucci va en effet travailler « sous la responsabilité directe de John Textor », et quoi qu’il arrive, « les décisions finales sur les questions liées au football continueront à être prises par John Textor ».

Autant dire que Juninho, en discussion avec l’homme d’affaires pour un poste de conseiller spécial, et le nouveau directeur sportif David Friio, arrivé en provenance de l’Olympique de Marseille, devront accepter les mêmes conditions. « Il faudrait que Textor lâche les commandes, prenne de la hauteur et fasse comme McCourt à Marseille », a pourtant regretté un proche du club. « Il veut toute la lumière », constate une autre source lyonnaise sur le tout-puissant propriétaire.