Rien ne va plus au FC Nantes. Outre sa chute sportive, le promu accumule les soucis administratifs comme le retrait de ses trois points obtenus face à Bastia en raison de l’entrée en jeu d’Abdoulaye Traoré, initialement suspendu. Et ce n’est pas tout. A la suspension de trois matches du buteur Djordjevic pour son geste en direction de l’arbitre dimanche dernier face à l’OL, vient s’ajouter une tension interne entre le président Waldemar Kita et l’entraîneur Michel Der Zakarian, qui espérait obtenir plus (et mieux) que ses trois recrues hivernales (Rémi Gomis, Kian Hansen et Itay Shechter). Car les Canaris pourraient être privés de recrutement dans les mois à venir pour avoir incité Ismaël Bangoura à rompre abusivement son ancien contrat à Al Nasr. Qui a tort ? Qui a raison dans ce conflit ? Réponse avec Franck Kita, le directeur général de Nantes et fils du président.
« On a connu une période de mercato un peu compliquée. Vous savez, on a toujours dans la tête l’interdiction de recrutement qui risque de nous toucher en juillet-août, a déclaré le dirigeant dans un entretien pour RMC. Sur le fond, aujourd’hui, on n’avait besoin de personne. Le problème, c’est qu’on a dû anticiper une potentielle interdiction de recrutement. Lors du mercato de janvier, on tombe soit sur des joueurs qui ne jouent pas soit sur une catégorie de joueurs qu’on devra surpayer, parce que les clubs ne sont pas vendeurs. Il y a eu des désaccords mais ce n’est pas grave. C’est reparti. » Le fils prend donc subtilement le parti du père, sans pour autant mettre en cause Der Zakarian.