Chrétien n’est pas « ‍le fiston de l’entraineur ‍»

Chrétien n’est pas « le fiston de l’entraineur »

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Michaël Chrétien est un incontournable à Nancy, mais il a débuté sur le banc à Marseille samedi dernier. Une véritable surprise pour le défenseur marocain, qui est toutefois resté très professionnel malgré sa déception. « Je ne peux pas dire que j’étais content. Je l’ai mal pris parce que je suis un compétiteur et que mon objectif est de jouer tous les matches. Je rentrais de sélection, ça m’avait fait du bien moralement de gagner avec le Maroc en Tanzanie (0-1). Je ne m’attendais pas du tout à être sur le banc au Vélodrome. Mais malgré ma déception, je suis resté motivé et j’ai préparé la rencontre comme d’habitude. Le lendemain, le dimanche, je me suis donné à fond lors de l’entraînement pour ceux qui n’avaient pas joué », avoue celui qui avait tâté du banc pour des raisons sportives pour la dernière fois en… 2005-06. Une régularité qui lui a valu d’être généralement chambré par ses coéquipiers pour son statut de joueur indéboulonnable, certains l’appelant « le fils de l’entraineur », ce qui, même sur le ton de la boutade, a tendance à l’énerver.

« Je ne suis pas le fiston de l’entraîneur et je ne l’ai jamais été. J’espère que ça va rentrer dans la tête des gens désormais. Je n’ai rien volé. Je suis apprécié lorsque je suis bon sur le terrain. Quand je ne suis pas bon, je suis comme tout le monde, je suis critiqué. La certitude, c’est que j’essaie de me remettre en question à chaque match, mais il faut bien reconnaître que je stagne depuis un moment. Mais ce qui est sûr aussi, c’est que je donne toujours le maximum pour l’ASNL, car je sais ce que je dois à mon club formateur. Je suis toujours aussi motivé. Mon cas personnel est beaucoup moins important que la situation de l’ASNL. Il faut à tout prix qu’on batte Lorient samedi », clame dans l’Est Républicain le défenseur nancéen qui sait que la meilleure façon d’oublier toutes ces turpitudes reste de retrouver – enfin – le chemin de la victoire à domicile.