Toulalan a perdu le plaisir de jouer à Monaco

Toulalan a perdu le plaisir de jouer à Monaco

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Un coup de génie de Berbatov, une passe lumineuse de James Rodriguez… Il fallait au moins ça pour réveiller l’AS Monaco sur la deuxième partie de saison. Les hommes de Claudio Ranieri s’étaient pourtant appuyés sur la solidité de leur collectif afin de suivre le rythme du PSG en début de saison, pour finalement tout oublier. C’est aussi ce qui pourrait expliquer le probable licenciement du technicien italien malgré des résultats satisfaisants. Et la pauvreté technique affichée par l’ASM n’a pas simplement lassé les dirigeants puisque sur le terrain, Jérémy Toulalan n’a pas pris plus de plaisir.

« Au niveau des résultats, oui, même si on aurait dû aller plus loin en Coupe de France (Guingamp a éliminé Monaco en demies). Mais au niveau du jeu et du plaisir qu'on peut donner, on aurait pu faire mieux. Dans la seconde partie de saison, même si les résultats se sont maintenus, on a moins bien joué, on s'est parfois un peu ennuyé dans le jeu, a avoué l’ancien Lyonnais dans L’Equipe. Ce qui me pousse, c'est le plaisir du jeu, de sentir quelque chose de fort sur le plan collectif. En seconde partie de saison, on ne l'a pas eu, on s'en est sorti par nos individualités. Pendant longtemps, j'ai eu un vrai plaisir à venir chaque matin sur le terrain, et de manière étrange, il s'est un peu perdu, progressivement. C'est peut-être un peu français. À Malaga, le plaisir n'a jamais chuté, en deux ans. » De quoi motiver la direction monégasque dans son idée de changer d’entraîneur et donc de philosophie.