Sans club depuis un an et la fin de son contrat à Galatasaray, Serge Aurier est dans le flou concernant la poursuite de sa carrière. L'Ivoirien aurait pu rebondir à l'OM à l'initiative de la direction phocéenne. Néanmoins, il a réagi froidement à cette offre inespérée.
Si des clubs cherchent un arrière droit au mercato, il leur reste toujours Serge Aurier. L'ancien joueur du Paris Saint-Germain, de Tottenham et de Villarreal est libre de tout contrat. Cela fait même un an que l'Ivoirien vit cette situation. Le 1er juillet 2024, Galatasaray ne prolongeait pas leur collaboration commune débutée 6 mois avant seulement. Malgré son manque de rythme et certaines frasques passées, Aurier pourrait rendre service à plusieurs formations de Ligue 1. L'idée n'est pas folle puisque l'
Olympique de Marseille s'est lancé en premier dans le dossier.
Aurier à l'OM, c'est impossible
Interrogé par le journaliste Smaïl Bouabdellah dans le podcast Kampo, l'ancien parisien a révélé des contacts avec l'OM au cours des derniers mois. Medhi Benatia était à l'initiative de ce transfert. Une idée intéressante pour un joueur sans club ? Pas du tout. Aurier a fermement refusé l'offre phocéenne malgré sa situation contractuelle compliquée. Originaire de la région parisienne, le joueur de 32 ans est trop attaché au PSG pour rejoindre l'ennemi marseillais.
« Quand Benatia m'en a parlé, je n'ai jamais donné suite, parce que je lui ai dit clairement que ça ne m'intéressait pas. Et j'étais sans club. Mais je suis très loyal. […] Je préfère ne pas manger que de signer à l’OM. […] C'est dans la tête. Je suis un Parisien. Je ne pouvais pas me permettre de signer à l'OM. Tu es le plus heureux quand tu gagnes un Classico, tu dis « allez Paris ». Je ne pouvais pas faire l'inverse dans les Classicos. Ça aurait donné quoi ? », a t-il lâché avec franchise. Un revers pour l'OM mais un espoir pour les autres clubs français. Serge Aurier ne regardera pas que le volet financier pour finaliser un transfert. Il privilégiera le côté sportif et surtout le côté affectif.