Invité de RMC mardi soir, l’avocat d’Adrien Rabiot a lancé un pavé dans la mare, accusant l’OM d’avoir élaboré un coup monté pour se débarrasser de l’international français avant la fin du mercato. Des accusations qui révoltent Pablo Longoria.
Le torchon brûle entre le clan d’Adrien Rabiot et les dirigeants de
l’Olympique de Marseille. Au micro de RMC mardi soir, l’avocat du joueur a notamment accusé Pablo Longoria et Medhi Benatia de monter un stratagème peu glorieux pour vendre l’ancien milieu de terrain de la Juventus Turin avant la fin du mercato.
« Quand le club indique que le joueur a eu un comportement qui a changé, c'est faux. C'est complètement faux. On a l'impression effectivement qu'il y a une histoire qui est un peu montée et qu'on se sert de l'épisode de vendredi pour évincer Adrien » s’est notamment insurgé Maitre Romuald Palao dans l’After Foot. Des accusations qui sont évidemment montées jusqu’aux oreilles de Pablo Longoria.
Longoria dément les accusations du clan Rabiot
Dans un entretien accordé à l’AFP, le président de l’OM s’est insurgé des accusations du clan Rabiot et a révélé que tout cela n’était qu’un tissu de mensonges sans fondement. Le dirigeant espagnol en veut pour preuve que le club phocéen s’est plié en quatre ces dernières semaines pour convaincre son joueur de rester durant le mercato estival, ce qu’il avait réussi à faire puisque Rabiot n’envisageait pas un départ de l’OM d’ici au 31 août. « Insinuer ça, c'est aller contre la vérité et c'est manquer de respect à l'intelligence des gens. Pendant tout le mois de juin, on a appelé Adrien tous les jours, parce qu'on voulait absolument qu'il continue avec nous » regrette Pablo Longoria avant de poursuivre.
Rabiot et l'OM avaient un « gentlemen's agreement »
« La saison dernière, avant la fin du championnat, on lui a proposé une prolongation, avec une augmentation de son salaire. Parce qu'il l'avait bien mérité sur le terrain et par son investissement hors du terrain. Je répète que pour moi, c'était l'exemple de ce qu'on voulait construire. On a fait un premier rendez-vous, puis il y en a eu un deuxième qui n'a pas pu se faire parce que sa représentante nous a dit qu'il faisait trop chaud. Je ne mens pas. Si on voulait changer, ça aurait été plus simple de le faire en juin. Je lui ai dit que s'il n'était pas convaincu, il ne fallait pas qu'il reste. Et il a décidé de rester. Et s'il n'était pas content, il pouvait partir en juin avec un chiffre décidé dans un gentleman's agreement » argumente Pablo Longoria, apportant les preuves que l’OM n’avait aucun intérêt à chasser Adrien Rabiot de son effectif à dix jours de la fin du mercato. Un feuilleton décidément brûlant et qui n’a peut-être pas encore révélé tous ses secrets.