Plus fort que Rabiot et Greenwood, l'OM a touché le jackpot

Plus fort que Rabiot et Greenwood, l'OM a touché le jackpot

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Arrivé à l'Olympique de Marseille en provenance du Stade Rennais sur le gong du mercato hivernal, Amine Gouiri n'a pas tardé à justifier l'investissement du club envers lui. Pour Jean-Charles De Bono, il est le meilleur joueur phocéen sur la deuxième partie de saison.

L'hiver dernier, l'Olympique de Marseille cherchait activement à rectifier quelques erreurs dans l'effectif en recrutant de nouveaux joueurs. Avec l'argent du transfert d'Elye Wahi à l'Eintracht Francfort, le tandem Longoria-Benatia s'est rué sur l'opportunité de recruter Amine Gouiri. Alors qu'il était en difficulté à Rennes, sauter le pas et débarquer dans un club aussi bouillonnant avait de quoi lui faire peur. Mais pour l'international algérien, l'adaptation s'est faite en un temps record et il a très rapidement montré toutes ses qualités. Auteur de 10 buts et 3 passes décisives en 14 matchs disputés sous la houlette de Roberto De Zerbi, Gouiri est devenu un élément-clé dès son arrivée. Pour le plus grand plaisir des supporters marseillais, et de Jean-Charles De Bono.

« L’arrivée de Gouiri a changé la donne »

« (Amine) Gouiri a apporté ce qui manquait à l’équipe : un finisseur, de la vitesse d’exécution, des appels en profondeur. Il a souvent débloqué des matchs compliqués. Pour moi, c’est le meilleur joueur olympien de cette demi-saison. En début de saison, les défenses se concentraient sur Greenwood. L’arrivée de Gouiri a changé la donne. Il a attiré l’attention, libéré Greenwood et diversifié les menaces offensives. Il a pris ses responsabilités, s’est imposé dans le vestiaire et a montré une efficacité impressionnante. Je ne pensais pas qu’il allait marquer 10 buts aussi vite », a déclaré l'ex-joueur formé à l'OM devenu consultant pour Football Club de Marseille.

Pour lui comme pour beaucoup, il n'y a aucun doute sur le fait qu'Amine Gouiri a été le facteur déterminant lors de la deuxième partie de saison. Sans son apport, les hommes de Roberto De Zerbi auraient peut-être vu la Ligue des champions leur passer sous le nez.