OM ‍: Pierre Ménès dézingue Villas-Boas, coucou le Qatar

OM : Pierre Ménès dézingue Villas-Boas, coucou le Qatar

En s'inclinant face à Nîmes, l'Olympique de Marseille s'est mis sous pression et Pierre Ménès a mis sous le nez d'André Villas-Boas ses récents propos sur le PSG.

L’OM se réveille ce dimanche avec un sacré mal de crâne, le club phocéen risquant de payer au prix fort sa défaite face à la lanterne rouge nîmoise au Vélodrome. Car les rivaux de Marseille dans la course au podium ont l’occasion de creuser un bel écart, les deux matchs en retard de l’OM n’étant plus suffisants pour permettre à l’équipe d’André Villas-Boas de recoller franchement à la tête de la Ligue 1. Et pour Pierre Ménès, cette défaite face à une formation gardoise courageuse, mais qui n’a rien montré en première période et fait ce qu’elle pouvait en seconde, rappelle à l’entraîneur portugais de l’Olympique de Marseille que l’argent ne fait pas tout. Avant le Trophée des Champions, AVB avait fustigé la surpuissance financière du PSG version Qatar, expliquant que le titre en Ligue 1 était injouable, de quoi lui valoir un retour de bâton.

Car forcément, le consultant de Canal+ n’a pas manqué de rappeler à André Villas-Boas, que pour essayer de défier le Paris Saint-Germain il faut déjà faire le plein de points contre des équipes qui n’ont pas les moyens de l’OM, loin de là même. « Samedi après-midi, on a eu droit à un match absolument hallucinant au Vélodrome où l’OM aurait dû mener au moins 2-0 à la mi-temps tant cette équipe de Nîmes ne faisait pas trois passes de suite et rendait systématiquement le ballon aux Olympiens. Mais bon, quand tu as un penalty tiré par Thauvin et une reprise de Benedetto à deux mètres du but et que tu ne marques sur aucune de ces deux actions, tu te retrouves à 0-0 à la mi-temps et tu t’exposes à des coups du sort (...) Villas-Boas se gaussait de l’écart de budget entre l’OM et le PSG, il devrait se pencher sur l’écart de budget entre l’OM, Dijon et Nîmes. Son équipe a pris un point sur six contre ces deux terreurs... », a fait remarquer, avec perfidie, Pierre Ménès.