OM ‍: Le clip surréaliste d’Eyraud sur les journalistes

OM : Le clip surréaliste d’Eyraud sur les journalistes

Photo Icon Sport

Homme fort de l’Olympique de Marseille depuis sa nomination par Frank McCourt fin 2016, Jacques-Henri Eyraud a fait prendre un virage vertigineux au club marseillais.

Sportivement, la réussite est plutôt au rendez-vous avec une finale de Coupe d’Europe, et un retour en Ligue des Champions, même si les titres manquent. Financièrement, cela laisse clairement à désirer, avec des contrats dispendieux sur des joueurs désormais invendables, et des pertes copieuses sur le plan comptable. Mais ce mardi, La Provence se penche sur la manière dont l’entreprise OM est gérée par Jacques-Henri Eyraud, et cela fait très mal. Le quotidien local donne ainsi la parole aux anciens salariés, notamment d’OM-TV, virés promptement par le nouveau dirigeant marseillais en 2017, et qui n’ont que très peu gouté les actions de « JHE » et notamment son discours sur le fanatisme pro-OM chez les salariés du club. Mais surtout, La Provence dévoile à quel point Eyraud est rancunier à l’encontre des journalistes qui osent le critiquer.

Ainsi, après la fameuse saison 2017-2018 où Rudi Garcia avait emmené ses troupes en finale de Ligue Europa, le président olympien avait réuni les cadres de l’OM dans le cadre d’un séminaire où il a littéralement dégoupillé. Non seulement, Eyraud avait qualifié René Malleville et ses critiques récurrentes de « monsieur rougeaud qui hurle devant les caméras », mais il avait ensuite fait diffuser un clip monté à sa demande. Cette vidéo était tout simplement la compilation de tous les propos négatifs des journalistes et des consultants sur l’OM les mois précédents. Probablement histoire de montrer que malgré les critiques, le travail continuait et pouvait porter ses fruits, même si le journal explique que ce clip a surtout provoqué une certaine incompréhension chez les collaborateurs. « Dans la cité phocéenne, on a beau parler fort, la fanfaronnade a ses limites », conclue ainsi La Provence, pour qui Jacques-Henry Eyraud, très apprécié par Frank McCourt, a en tout cas réussi à se mettre les Marseillais à dos.