OM ‍: Il y a des Footix au Vélodrome, les Ultras assument

OM : Il y a des Footix au Vélodrome, les Ultras assument

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Le stade marseillais bat des records d'affluence cette saison et ce dimanche soir pour la réception d'Auxerre, le Vélodrome affichera encore complet. Du côté des fans purs et durs de l'OM, on sait que cela est aussi parce que des supporters moins hardcore viennent au stade.

Peu importe l’affiche, le Vélodrome enchaîne les « sold out » depuis le début de la saison, et cela, quel que soit l’adversaire de l’Olympique de Marseille. Que les OM-PSG et OM-OL permettent d’attirer 60.000 supporters, cela se comprend. Mais ce dimanche face à une formation de l’AJ Auxerre qui lutte pour se sauver en Ligue 1, les guichets seront fermés, toutes les places ayant été vendues. Comment expliquer cet incroyable engouement ?

La Provence a trouvé la réponse, c’est grâce aux milliers de fans qui viennent au Vélodrome et n’habitent pas dans la région. 18% des abonnés de l’Olympique de Marseille ne résident pas en PACA, et font un long déplacement pour venir supporter l’équipe d’Igor Tudor à domicile. De quoi faire craindre aux habitués des virages que peu à peu le Vélodrome perde son accent et ne devienne un stade essentiellement peuplé de touristes, comme c'est devenu le cas au Parc des Princes.

L'OM suscite un incroyable engouement même loin de Marseille

Dans le quotidien régional, un membre des Fanatics avoue qu’il est un peu agacé de voir le Vélodrome se remplir de plus en plus avec des personnes qui viennent de l’extérieur, mais finalement il faut s’y faire. « Je préférerais que ce soient des gens de Mar­seille ou de la région. Quand j'entends les ac­cents dans le virage, ça ne me fait pas plai­sir. Il y a un côté footix, comme des touristes, même si à force de venir ils se plient aux codes. Le FC Parvis, ça vient de là, des mecs qui ne sont pas de Marseille et qui pensent vivre l'expérience à fond en foutant le bor­del devant le stade avec une écharpe du CU et un sweat des Winners ... Mais en même temps, ils aiment l'OM, ils font des kilo­mètres et ils dépensent de l'argent. Ça se respecte, et puis ça a toujours existé », explique cet adhérent des Fanatics, qui regrette amèrement que certains fassent du business autour de cela en revendant des places à ces fans venus de l’extérieur.